Comment Pierre Goldman est devenu le héros de toute une génération

 

« Je considère que ma totale innocence est évidente pour qui considère cette affaire en profondeur. En conséquence, je compte me présenter avec cette seule innocence, sans aucun des moyens utilisés traditionnellement dans ce genre de procès et qui en augmentent la pompe, l’aspect théâtral, toutes choses qui me répugnent. » Et d’asséner : « Je suis innocent parce que je suis innocent. »
Le 14 décembre 1974, Pierre Goldman est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Aussitôt, un comité de soutien se crée. Le 15, plus de cent soixante personnalités (de Louis Aragon à Agnès Varda, en passant par Simone de Beauvoir, Pierre Bourdieu, Costa-Gavras, Eugène Ionesco, Yves Montand…) signent une tribune dans Le Monde pour que le procès soit cassé et que « justice soit rendue à Pierre Goldman ».
S'ensuit de multiples rebondissements... Actuellement en salles, “Le Procès Goldman”, de #CédricKahn revient sur la trajectoire de ce gauchiste à la légende maudite qui fascine encore.

📷 Lors de son premier procès, en décembre 1974 devant la cour d’assises à Paris, #PierreGoldman choisit de se défendre seul. Photo Jean-Pierre Tartrat / Gamma-Rapho