vendredi 22 septembre 2023

Lutte contre le harcélement scolaire l'exemple du Danemark

 

A Hvidovre, commune au sud de Copenhague, Langhojskolen accueille 740 élèves, allant du CP à la 5e. Comme la plupart des établissements scolaires au Danemark, l’école présente sa « stratégie antiharcèlement » sur son site Internet. En introduction, le harcèlement y est défini comme « un phénomène social qui inclut et exclut par des processus de marginalisation extrême » et « se produit en groupe ». Pour y faire face, Langhojskolen travaille sur la prévention, menée dès le plus jeune âge, « à tous les niveaux ». « Le harcèlement est plus facile à prévenir qu’à stopper », constate le texte, qui souligne « la responsabilité des adultes », et décrit les mesures prévues par l’école, en cas de signalement.
C’est ce modèle qui va être expliqué au ministre de l’éducation national, Gabriel Attal, attendu à Copenhague, vendredi 22 septembre. Il y a vingt-cinq ans, le Danemark faisait figure de mauvais élève en Europe du Nord : en 1998, un tiers des élèves âgés de 11 ans et un cinquième de ceux âgés de 15 ans disaient être victimes de harcèlement. En 2020, ils étaient moins d’un sur dix, tandis que 3 % seulement des garçons de 13 à 15 ans avouaient harceler d’autres enfants, contre près de la moitié vingt ans plus tôt.

Photo : Dans une classe d’une école de Svendborg (Danemark), le 8 février 2021. 
TIM KILDEBORG JENSEN / AFP

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