vendredi 22 septembre 2023

Kylie Minogue

 

Il y a d’abord la voix toujours légèrement acide, presque nasillarde, fardée d’un soupçon d’autotune pour qu’elle se dote de reflets métallisés qui vont briller dans l’obscurité du club.
Et puis le kick métronomique de “Padam Padam”, qui fait soudain bondir le refrain et transforme une honnête scie disco en banger de discothèque. Sans lui, le tube tombe à plat. #KylieMinogue le sait bien, elle qui s’inquiétait du faible niveau des basses le jour de l’écoute en avant-première de son nouvel album, #Tension, en ligne ce vendredi.
Ce seizième album parcourt trente-cinq ans d’évolution musicale, des bluettes power pop toujours trop acidulées, donc un brin irritantes des débuts aux violons disco plus chics de “Green Light”, jusqu’à la house ultra kitsch des années 1990, tout en gloss et en jean taille basse, dont le retour est aujourd’hui confirmé.
N’étant pas née de la dernière pluie, l’Australienne s’y amuse à rejouer toutes ses vies (et les nôtres au passage), toutes ces modes avec une aisance et une spontanéité qui n’appartiennent qu’à elle. Surtout, elle insuffle dans son tourbillon d’insouciance une nostalgie joyeuse que seule une artiste de sa génération était en mesure de ressentir.

Une critique signée Odile de Plas, à lire en intégralité sur Télérama.fr
Crédits : @erik.melvin

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