Le magazine américain Time l’a retenue en 2016 parmi ses 100 photos les plus importantes jamais faites. Des historiens l’ont décortiquée et mise en regard avec cinq autres, prises un peu avant et un peu après, l’ensemble constituant une mine d’informations sur les dernières heures du président chilien Salvador Allende.
Il faut dire qu’elle montre ce qu’on ne voit jamais, le moment-clé, où l’histoire bascule, l’instant où un homme élu démocratiquement vacille face à un coup d’Etat dans un continent qui en était alors friand. Le cliché est devenu un symbole de résistance. Mais aussi de l’impuissance d’un dirigeant pris en étau entre une aile gauche radicale préférant « les fusils au vote » et une droite prête à attiser le désordre économique avec le soutien du président américain, Richard Nixon, lequel qualifiait son homologue chilien de « fils de pute »
Le 11 septembre 1973, retranché dans le palais présidentiel, à Santiago, face aux putschistes de Pinochet, Allende sait ses heures comptées. Le livre « Septembre au Chili » revient aujourd’hui en détail sur l’histoire des dernières images du chef d'Etat, dont le fameux cliché où on le voit, l’arme au poing, dans la cour de la Moneda, quelques heures avant son suicide.
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Photo : Leopoldo Victor Vargas/courtesy Contact Press Images
Il faut dire qu’elle montre ce qu’on ne voit jamais, le moment-clé, où l’histoire bascule, l’instant où un homme élu démocratiquement vacille face à un coup d’Etat dans un continent qui en était alors friand. Le cliché est devenu un symbole de résistance. Mais aussi de l’impuissance d’un dirigeant pris en étau entre une aile gauche radicale préférant « les fusils au vote » et une droite prête à attiser le désordre économique avec le soutien du président américain, Richard Nixon, lequel qualifiait son homologue chilien de « fils de pute »
Le 11 septembre 1973, retranché dans le palais présidentiel, à Santiago, face aux putschistes de Pinochet, Allende sait ses heures comptées. Le livre « Septembre au Chili » revient aujourd’hui en détail sur l’histoire des dernières images du chef d'Etat, dont le fameux cliché où on le voit, l’arme au poing, dans la cour de la Moneda, quelques heures avant son suicide.
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Photo : Leopoldo Victor Vargas/courtesy Contact Press Images
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