La logique n’est, à première vue, pas évidente.
La Commission a proposé, mercredi 20 septembre, de renouveler l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne (UE) pour dix ans, alors qu’en 2017 les Européens n’avaient octroyé que cinq ans à l’herbicide. L’exécutif communautaire a même un temps envisagé de lui accorder une durée plus longue, en sachant qu’elle ne pouvait pas aller au-delà de quinze ans.
« Nous avons procédé à deux évaluations en sept ans qui donnent plus ou moins les mêmes résultats », explique un haut fonctionnaire de la Commission. La plus récente a été faite sur la base des conclusions de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui ont été publiées début juillet. Elles indiquaient ne pas avoir identifié de « domaine de préoccupation critique » pour la santé humaine, c’est-à-dire des profils de toxicité (cancérogène, mutagène, reprotoxique ou perturbateur endocrinien) susceptibles d’empêcher une nouvelle autorisation de l’herbicide le plus utilisé au monde.
La controverse scientifique reste ouverte : le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère depuis 2015 le glyphosate comme « cancérogène probable » et l’expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publiée en France en juin 2021, met en avant des indices convergents de génotoxicité, de cancérogénicité, de reprotoxicité et d’effets épigénétiques.
Photo : Un agriculteur pulvérise l’herbicide glyphosate Roundup 720 fabriqué par le géant de l’agrochimie Monsanto, dans la Sarthe, en avril 2021.
« Nous avons procédé à deux évaluations en sept ans qui donnent plus ou moins les mêmes résultats », explique un haut fonctionnaire de la Commission. La plus récente a été faite sur la base des conclusions de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui ont été publiées début juillet. Elles indiquaient ne pas avoir identifié de « domaine de préoccupation critique » pour la santé humaine, c’est-à-dire des profils de toxicité (cancérogène, mutagène, reprotoxique ou perturbateur endocrinien) susceptibles d’empêcher une nouvelle autorisation de l’herbicide le plus utilisé au monde.
La controverse scientifique reste ouverte : le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère depuis 2015 le glyphosate comme « cancérogène probable » et l’expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publiée en France en juin 2021, met en avant des indices convergents de génotoxicité, de cancérogénicité, de reprotoxicité et d’effets épigénétiques.
Photo : Un agriculteur pulvérise l’herbicide glyphosate Roundup 720 fabriqué par le géant de l’agrochimie Monsanto, dans la Sarthe, en avril 2021.
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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