Le sourire joyeux, à l’écran ou sur scène, de l’humoriste Panayotis Pascot, cachait donc une mélancolie à mille lieues de son image d’éternel ado cool. Que le comédien de 25 ans, révélé au Petit journal de Yann Barthès sur Canal+ (en 2015) alors qu’il n’était que lycéen, couche noir sur blanc dans “La Prochaine Fois que tu mordras la poussière”.
Déjà écoulé à plus de dix mille exemplaires, une semaine après sa parution, le 23 août, son premier livre s’annonce comme l’un des succès fracassants de la rentrée littéraire. Dans ce témoignage écrit à cœur ouvert, introspectif, cru, sincère, sans pathos, @panayotispascot se livre plus frontalement que sur scène – son spectacle, “Presque”, avait déjà cartonné sur @Netflixfr.
Au fil de 232 pages, la révélation enthousiasmante de l’humour français de ces dernières années ne cache rien de ses démons et de ses souffrances. Il raconte sa relation avec son père malade, ses dépressions, ses pensées suicidaires, ses rapports compliqués avec les femmes, ses premiers pas chancelants avec les garçons...
Un récit-confession écrit sur le fil, que l’on lit touché, agacé aussi, parfois, par ses maladresses, et qui raconte bien plus qu’une simple tranche de vie.
Crédits : Panayotis Pascot, en novembre 2022.
Photo Bruno Coutier via AFP
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