"Ca prend aux tripes", "émouvant", "je suis comme une dingue": les premiers visiteurs sont entrés mercredi dans l'antre mythique de Serge Gainsbourg, au 5 bis de la rue de Verneuil à Paris, 32 ans après sa disparition.
Le premier à ressortir de la visite d'une demi-heure, avec la voix de Charlotte Gainsbourg en audio-guide, a les yeux embués et du mal à trouver ses mots. "C'est très émouvant", souffle Jérôme Bassin, habitant de la région parisienne, 40 ans. Il évoque "la chambre" où l'artiste a été retrouvé mort en 1991. Et parle d'une "odeur", celle des mégots froids dans le cendrier du salon, entre paquet de Gitanes et briquet Zippo.
Suivant la volonté de Charlotte Gainsbourg, qui s'est débattue pour l'ouverture au public de ce lieu, rien n'a bougé depuis 32 ans.
"On rentre dans une machine à remonter le temps", lâche, plus prolixe, José Sarica, 46 ans. Pin's du visage de Jane Birkin - qui résida ici de la fin des années 1960 à 1980 - au revers du blouson, ce Marseillais a pris une semaine de vacances pour visiter et "rendre hommage" à l'auteur de "La javanaise". "Je reviens demain", confie-t-il.
"Je suis bouleversé, j'ai pleuré, bon je pleure facilement, mais quand on arrive devant la chambre à coucher, lieu de la fin de Serge Gainsbourg, ça prend aux tripes", poursuit-il.
Il salue les mots de Charlotte Gainsbourg enregistrés pour l'audio-guide, cette gardienne du temple parvenant à être "si pudique et en même temps à livrer autant d'intimité".
En passant devant la salle de bain, il a aussi "imaginé Jane Birkin en train de se laver les cheveux, avec ses filles Kate (fruit d'une première union) et Charlotte".
- "Ma fille s'appelle Charlotte-Jane" -
Et d'ajouter: "c'est comme si j'avais 10 ans à nouveau, quand je rêvais de devenir l'ami de Charlotte".
Yann Boucaud, venu de Charente-Maritime, 48 ans, est ravi d'avoir pu "rentrer dans le quotidien" de la famille Gainsbourg, quand Serge Gainsbourg et Jane Birkin "rentraient de boîte" à l'heure où Kate et Charlotte "se réveillaient"
Le premier à ressortir de la visite d'une demi-heure, avec la voix de Charlotte Gainsbourg en audio-guide, a les yeux embués et du mal à trouver ses mots. "C'est très émouvant", souffle Jérôme Bassin, habitant de la région parisienne, 40 ans. Il évoque "la chambre" où l'artiste a été retrouvé mort en 1991. Et parle d'une "odeur", celle des mégots froids dans le cendrier du salon, entre paquet de Gitanes et briquet Zippo.
Suivant la volonté de Charlotte Gainsbourg, qui s'est débattue pour l'ouverture au public de ce lieu, rien n'a bougé depuis 32 ans.
"On rentre dans une machine à remonter le temps", lâche, plus prolixe, José Sarica, 46 ans. Pin's du visage de Jane Birkin - qui résida ici de la fin des années 1960 à 1980 - au revers du blouson, ce Marseillais a pris une semaine de vacances pour visiter et "rendre hommage" à l'auteur de "La javanaise". "Je reviens demain", confie-t-il.
"Je suis bouleversé, j'ai pleuré, bon je pleure facilement, mais quand on arrive devant la chambre à coucher, lieu de la fin de Serge Gainsbourg, ça prend aux tripes", poursuit-il.
Il salue les mots de Charlotte Gainsbourg enregistrés pour l'audio-guide, cette gardienne du temple parvenant à être "si pudique et en même temps à livrer autant d'intimité".
En passant devant la salle de bain, il a aussi "imaginé Jane Birkin en train de se laver les cheveux, avec ses filles Kate (fruit d'une première union) et Charlotte".
- "Ma fille s'appelle Charlotte-Jane" -
Et d'ajouter: "c'est comme si j'avais 10 ans à nouveau, quand je rêvais de devenir l'ami de Charlotte".
Yann Boucaud, venu de Charente-Maritime, 48 ans, est ravi d'avoir pu "rentrer dans le quotidien" de la famille Gainsbourg, quand Serge Gainsbourg et Jane Birkin "rentraient de boîte" à l'heure où Kate et Charlotte "se réveillaient"
#AFP #gainsbourg
✍️Philippe GRELARD
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