vendredi 6 septembre 2024

Un Premier Ministre sous la surveillance du RN

 


Exit le « nouveau monde ». Pressé de toutes parts de nommer enfin un premier ministre, dans l’espoir de mettre fin à la crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a remis la poursuite de son quinquennat, jeudi 5 septembre, entre les mains du membre du parti Les Républicains (LR) Michel Barnier. Non sans avoir hésité, jusqu’en fin de matinée, avec l’ancien premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve. Deux incarnations de cet « ancien monde » et de ces « vieux partis », longtemps vilipendés par les macronistes.
Cherchant à éviter le risque de censure immédiate du prochain gouvernement par l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat avait testé le nom de l’ancien commissaire européen au début de l’été auprès de ses interlocuteurs. Mais ce n’est qu’après avoir éconduit Bernard Cazeneuve, à gauche, Xavier Bertrand, à droite, et Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental, côté société civile, qu’Emmanuel Macron a sérieusement envisagé l’hypothèse Barnier. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, ami de l’ancien ministre, l’a appelé mercredi matin. Celui-ci s’est rendu à bicyclette, en fin d’après-midi, à l’Elysée, pour un premier tête-à-tête avec le chef de l’Etat.

Le gaulliste a bénéficié, pour accéder à Matignon, de la bienveillance du Rassemblement national (RN), qui a décidé de lui laisser sa chance.

Retrouvez-le en suivant le lien sur notre profil.⁣⁣

Article : Nathalie Segaunes
Photos : @muguetjulien #pourlemonde

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre passage

Les talibans suspendent la campagne de vaccinations contre la polyio

  Le repli du régime taliban sur lui-même connaît de moins en moins de limites. Après les fins de non-recevoir de Kaboul aux appels de la co...