mercredi 4 septembre 2024

"On nous regarde encore mal dans la rue"

 

Ils sont trois, s’aiment, parfois se sont quittés, mais ça leur est surtout tombé dessus par hasard. Pour Libé, des trouples racontent le quotidien en dehors des carcans de la monogamie. Terry, 20 ans, étudiante en sociologie et en journalisme, témoigne.
«Je me mets en trouple pour la première fois pendant mon année de terminale. Je suis avec une fille et un garçon de 20 ans. La relation, qui durera neuf mois, commence lorsque la meilleure amie de ma pote nous présente un de ses meilleurs potes, Xavier. Il nous invite mon amie et moi, avec d’autres personnes, à venir chez lui. On parle beaucoup cette nuit-là et on finit par se revoir plusieurs fois. On se met en trouple au bout de deux semaines, mais sans l’officialiser. On a conscience qu’on s’aime mais on ne met pas de mot sur notre relation. Mes partenaires ont même du mal avec le terme “trouple”. C’est ma première relation à trois et de leur côté, avant d’être en trouple, le fait d’aimer plusieurs personnes en même temps leur semblait impossible. Mes amis ne connaissent pas non plus le terme à l’époque. Je leur explique et personne ne me critique ou ne me rejette, ils me posent des questions comme : “Tu les aimes pareil ? Vous pouvez voir plusieurs personnes à côté ?” Nous ne sommes pas dans une société qui conçoit les relations à plusieurs, alors la notion de trouple est difficile à envisager.»

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✍️ Adèle Petit
📸 Getty Images

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