mercredi 4 septembre 2024

En Corée du sud la jeunesse victime et bourreau des deepfakes pornographiques

 

Quelques dizaines de femmes vêtues d’un masque blanc réunies avec, à la main, des pancartes s’élevant contre les deepfakes pornographiques. Vendredi 30 août dans l’après-midi, plusieurs collectifs féministes sud-coréens ont manifesté à Séoul pour lutter contre ces délits sexuels qui inondent le pays. Car si les alertes autour de ces hypertrucages, superposant, grâce à l’intelligence artificielle (IA), des visages sur des contenus sexuels, augmentent depuis quelques mois, l’inquiétude s’est muée en raz de marée en cette fin d’été.
Le 22 août, le média Hankyoreh a évoqué l’existence d’un bot Telegram coréen permettant, en un seul clic et pour quelque 650 wons (44 centimes d’euros), de créer un deepfake pornographique de n’importe qui. Un service alors utilisé par près de 227 000 individus. Dans la foulée, les enquêtes d’internautes et de journalistes se multiplient, révélant une myriade de chaînes Telegram dévolues au partage d’hypertrucages sexuels de jeunes Sud-Coréennes. Des victimes principalement issues de l’entourage des agresseurs.

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Photo : captures d'écran Le Monde

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