Ils sont écrivain, animateur de télévision, directeur de casting ou député. Après de longues années de silence, ces hommes ont eu le courage de dire qu’ils avaient été victimes d’agression sexuelle. Une libération de la parole souvent plus discrète et tardive que celle des femmes, car eux aussi font face aux stéréotypes de genre : “un garçon sait se défendre”, “un garçon ne se plaint pas”... Selon Michel Dorais, professeur émérite à l’université Laval, à Québec, « Le phénomène reste, ô combien, sous-estimé. L’idéal de masculinité demeure très sexiste : un garçon ne saurait être une victime. La persistance des tabous liés au genre fait des garçons des victimes idéales, les agresseurs savent que leur acte sera tu. Les hommes sont piégés à la fois par les auteurs et le jugement de la société, qu’ils anticipent ».
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✏️ Laure Marchand
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