Accompagné parfois par sa fille Romany au chant, sur des textes de son épouse, David Gilmour livre “Luck and Strange”, son album solo le plus abouti depuis son tout premier en 1978.
Le guitariste de Pink Floyd, c’est une première, semble libéré de l’ombre écrasante du groupe monument dont il ne savait jamais s’il devait tenter d’en recréer la magie ou s’en échapper. Pressé par son producteur Charlie Andrew (connu pour son travail avec Alt-J) de privilégier un jeu plus spontané aux dépens d’un délayage trop sophistiqué, il s’abandonne à ce blues harmonieux et ce penchant mélodique qui lui servaient de contrepoint au style plus musculeux de Roger Waters.
Et si l’ensemble paraît s’écouler en beauté comme un fleuve tranquille, en dépit, époque oblige, d’un propos plutôt sombre (les textes sont tous de son épouse et écrivaine Polly Samson), il n’interdit nullement à Gilmour de décocher quelques-uns de ces solos déchirants dont il a le toujours le secret, notamment sur le presque "heavy Dark and Velvet Nights" ou le plus planant "Scattered" conclusif. De quoi être comblé.
✍ Hugo Cassavetti
📸 Anton Corbijn
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 6 septembre 2024
David Gilmour livre “Luck and Strange”
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