jeudi 1 août 2024

"Cette haine qui se déverse en toute impunité en ligne je ne la supporte plus"

 

@barbarabutch a quitté Paris. Depuis un peu moins d’une semaine, elle reçoit en permanence des messages d’insultes et menaces de mort. Raison pour laquelle elle a annoncé avoir déposé plainte pour «cyberharcèlement» le lundi 29 juillet, ce qui a donné lieu à l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris. Sur Instagram, la DJ témoigne être visée par une campagne de haine en ligne, «particulièrement violente» après sa participation au tableau «Festivité» de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, vendredi 26 juillet. Dans cette séquence filmée sur la passerelle Debilly et sous le feu ininterrompu de la polémique depuis, cette figure de la communauté queer apparaissait entourée, entre autres, de Nicky Doll, drag-queen animatrice de l’émission Drag Race France, Fauve Hautot, danseuse de l’émission Danse avec les stars, ou encore par le chanteur Philippe Katerine déguisé en Dionysos bleu.
Un tableau qui devait célébrer l’amour de la fête au sein de la culture française, entre défilés de mode et séquences de danse, mais interprété d’une tout autre façon par ses détracteurs politiques – encore qualifié de «honte» par le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump lundi 29 juillet. Si la députée d’extrême droite Marion Maréchal s’est insurgée dès le soir de la cérémonie de cette «propagande woke», les représentants de l’Eglise catholique française ont également dénoncé «des scènes de dérision et de moquerie du christianisme», croyant reconnaître une reproduction de la La Cène de Léonard de Vinci, inspiration démentie par le directeur artistique Thomas Jolly. Depuis, la DJ reçoit «des milliers» de messages à caractère homophobe, antisémite, sexiste et grossophobe. Pour Libé, elle revient sur la violence qu’elle subit depuis la cérémonie d’ouverture.

👉 L'intégralité de l'interview par Lara Clerc est à lire dans l'appli Libé

📷 Domine Jerome / ABACA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre passage

Libération publie une partie des faux documents fabriqué par Bardella

  Selon nos informations, un agenda 2015 a été livré au siège du Rassemblement national en 2018, puis rempli à la main par Jordan Bardella, ...