mardi 27 août 2024

Au Maroc le vignoble ménacé par le dérèglement climatique

 

Le vin marocain est-il condamné à disparaître ? Un tel scénario suscitait, il y a peu, des haussements d’épaules chez les producteurs du royaume chérifien, mais la réalité a fini par rattraper jusqu’aux plus optimistes. Qualifié par les Nations unies de territoire en « stress hydrique », le Maroc traverse en 2024 sa sixième année consécutive de sécheresse, frappé par des vagues de chaleur à répétition. Le thermomètre a frôlé les 50 °C en juillet et en août.
A tel point que la hausse des températures et le manque d’eau font peser sur les vignes du pays le risque de leur possible extinction, à en croire l’œnologue français Jacques Poulain, l’un des plus alarmistes. « C’est la catastrophe, les ceps que j’ai fait planter il y a moins de vingt ans sont en train de crever », s’inquiète le chef vigneron de La Ferme Rouge, le numéro deux du marché, dont les quelque 300 hectares (ha) produisent 6 millions de bouteilles par an.

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Article : Alexandre Aublanc (Casablanca, correspondance)
Photo : Le vignoble du domaine du Val d’Argan, dans le village d’Ounara près d’Essaouira (sud du Maroc), en 2018. FADEL SENNA / AFP

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