En 2004, Faïza Guène a 18 ans. Elle participe à l’atelier d’écriture de l’association Les Engraineurs, dans le quartier populaire des Courtillières, à Pantin, où elle a grandi. Sur son carnet, elle griffonne les premières pages de « Kiffe kiffe demain », dans un style visuel et oral, qui laisse place à l’argot. Pour son professeur de français et cofondateur de l’association, Boris Seguin, qui lit ces mots par-dessus son épaule, c’est le coup de cœur. Il envoie ces pages à sa sœur, Isabelle Seguin, éditrice chez Hachette Littératures, et rapidement, elle signe un contrat d’édition. Un tirage à 1 500 exemplaires est initialement prévu. Plus de 400 000 seront finalement vendus. « Kiffe kiffe demain » est un best-seller, traduit en vingt-six langues. Cinq romans et vingt ans plus tard, elle publie « Kiffe kiffe hier ? », la suite du monologue intérieur de son alter ego fictionnel à l’humour corrosif. L’autrice de 39 ans, aujourd’hui installée à Marseille, redonne ainsi la parole à Doria, une femme issue de l’immigration, bientôt divorcée, au chômage, qui s’interroge sur ce qui a « déconné » dans les quartiers populaires au cours des deux dernières décennies.
✏️ @cmurhula
📷@laurentlecrabe
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 19 août 2024
Faïza Guène refait kiffer l'héroïne à l'origine de son succès
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