mardi 20 août 2024

A Cuba la pire crise sociale depuis l'effondrement du bloc soviétique

 

A 27 ans, Romulo aurait aimé travailler comme ingénieur, après six ans d’études à l’université de La Havane. Mais le salaire qui l’attendait (10 000 pesos cubains, soit 30,30 euros) ne lui permettrait pas d’élever son fils de 2 ans ni d’aider ses parents, dont la retraite (1 200 pesos) équivaut aujourd’hui à un carton de trente œufs. Alors, il conduit à regret la Lada, connecté sur l’application La Nave, un Uber cubain, et gagne très bien sa vie. « En une journée, je gagne 12 000 pesos, soit dix fois la retraite de mon père ou le même salaire mensuel qu’un médecin, raconte-t-il. C’est fou, c’est injuste, et le gouvernement le sait très bien : la plupart des Cubains ne peuvent se payer le prix d’une course et j’en fais pourtant plus de dix par jour. »

Retrouvez le reportage de notre envoyée spéciale en suivant le lien en bio. #LeMonde 

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