L’homme de 39 ans, qui avait refusé de se plier à un contrôle et fauché un adjudant de gendarmerie dans les Alpes-Maritimes et comptait déjà dix condamnations, notamment pour délits routiers, a été mis en examen mercredi. Selon le procureur de Grasse, le mis en cause « affirme avoir percuté le gendarme involontairement et, pris de panique, avoir quitté les lieux. Il affirme n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée ». Il n’est pas possible à ce stade de déterminer l’impact de son alcoolémie sur son discernement.
« Sur l’alcool au volant, on n’avance plus depuis quelques années. La pression des contrôles d’alcoolémie sur les routes n’augmente pas, au contraire », déplore Pierre Lagache, vice-président de la Ligue contre les violences routières. Alors qu’environ 11 millions de contrôles d’alcoolémie étaient effectués par an au début des années 2010, ce chiffre est tombé à un peu plus de 9 millions en 2018 et 2019, et à 7,9 millions en 2022, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
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