La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques s’est ouverte par un film de trois minutes avec Théo Curin, le jeune nageur français quadri-amputé qui a participé aux Jeux Paralympiques de Rio 2016 et qui est membre de la commission des athlètes de Paris 2024. Comme dans son émission «Théo le taxi» diffusée sur France Télévisions et à la manière de James Corden dans «Carpool Karaoke», il a embarqué des athlètes paralympiques dans sa voiture (électrique, cette fois couvertes de phryges, la mascotte des Jeux).
Place maintenant au premier des cinq spectacles de cette cérémonie : Discorde, qui met en scène 140 danseurs, la «strict society», aux côtés de 16 performeurs en situation de handicap, le «creative gang». Parabolique, la chorégraphie «met en lumière le paradoxe d’une société qui se veut inclusive mais doit poursuivre ses efforts pour intégrer les personnes en situation de handicap». L’intro au piano est interprétée par Chilly Gonzalez. Après le pianiste canadien très populaire en France, c’est sur la techno rebondissante du DJ français Mr Oizo - nom musical du réalisateur Quentin Dupieux - que les danseurs s’agitent en saccades. Cette Discorde devrait au fil de la soirée (trois heures) nous amener vers la concorde d’un monde plus inclusif.
Concluant la première séquence du tableau «Discorde», le mini-feu d’artifice et sa poudre aux couleurs du drapeau tricolore a suscité les premiers applaudissements des spectateurs présents, quasiment tous installés à leur place désormais. Le pont de la Concorde, encore partiellement rempli il y a quelques minutes, sont tous parvenus à rentrer. Pile à l’heure pour l’entrée en scène de Christine and the Queens et sa reprise d’Edith Piaf.
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📷 Thomas Padilla / @apnews
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