Un sentiment de fierté décuplé semble avoir saisi toute la Seine-Saint-Denis qui est, depuis dix jours, au cœur de l’événement mondial des Jeux Olympiques, avec six sites de compétition et seize épreuves olympiques ou paralympiques. Le Stade de France avait déjà donné un autre visage à un département plus connu à l’étranger comme une « no-go zone » que comme le vivier de l’équipe de France. Les JO ont été une autre aubaine. Avec cette compétition mondiale, ce sont dix-huit équipements d’envergure qui ont redessiné le paysage sportif de ce territoire : sept piscines ou centres aquatiques, six gymnases et le Pôle de référence inclusif et sportif métropolitain, le Prisme.
Et pourtant, on sent parfois un peu de « à quoi bon ? » chez certains responsables de club. « Mis à part quelques billets pour les mômes, une piscine rénovée il y a trois ans, les JO n’ont rien changé. Cela fait quatre ans qu’on demande à agrandir notre terrain, car on refuse toujours plus de gamins », dit Bilé Attobra, responsable de l’école de football de l’Aulnay FC, à Aulnay-sous-Bois. Comme beaucoup, à chaque rentrée, le coach est obligé de refuser des inscriptions par manque de places.
Crédit photo : Terence Bikoumou pour « Le Monde »
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 8 août 2024
Les clubs de sports de la Seine Saint- Denis entre enthousiasme et crainte d'un mirage
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