Affaire abbé Pierre : dans une lettre dont Libération a eu connaissance, E. de C., dépendante financièrement du religieux et en grande détresse, a dénoncé en mars 2019 à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise les violences sexuelles que celui-ci lui avait imposées une trentaine d’années auparavant.
Depuis une poignée de semaines, l’air, pour Marie, s’est allégé de lourds secrets. «Enfin ça sort ! Une pensée pour ma mère qui a fait remonter les faits à la Ciase avant de décéder. Ma sœur et moi avons témoigné pour elle. Sans nouvelle depuis, c’est une libération que de voir cet article», s’exclamait la trentenaire, le 17 juillet, sur les réseaux sociaux, à l’annonce du communiqué du mouvement Emmaüs qui révélait ce jour-là les accusations de violences sexuelles portées par sept femmes contre son prestigieux fondateur, l’abbé Pierre.
«Il paie la pension de mon fils aux Petits Chanteurs à la croix de bois, écrit-elle. […] J’étais entièrement dépendante de lui financièrement et en très grande détresse […], l’abbé Pierre me disait qu’il voulait me rendre heureuse et remplacer le mari que je n’avais plus. Il est passé rapidement de l’aide charitable à des faits d’abus sexuels. Il m’emmenait dans un appartement parisien dont il avait la clé pour passer des nuits avec lui.» A l’époque, l’abbé Pierre est âgé de 77 ans ; la mère de Marie en a 34.
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✍️ Bernadette Sauvaget
📸 Juliette Treillet/Libération
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mardi 13 août 2024
"Il est passé de l'aide charitable à des faits d'abus sexuels"
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