Donald Trump aurait sans doute de bonnes chances de retourner à la Maison Blanche si l’élection présidentielle avait lieu ces prochains jours. Pourtant, le sentiment d’inéluctabilité sur lequel s’était conclue la convention d’investiture républicaine de Milwaukee (Wisconsin), le 18 juillet, quelques jours seulement après une tentative d’assassinat contre l’ancien homme d’affaires, n’a pas résisté à l’électrochoc provoqué par la décision de Joe Biden, le 21 juillet, de renoncer à briguer un second mandat, au bénéfice de sa vice-présidente, Kamala Harris.
Les agrégateurs de sondages ont, en effet, mis en évidence un resserrement des intentions de vote au niveau national entre les deux candidats. L’écart entre le républicain et la démocrate est revenu dans la marge d’erreur, après le creusement qu’avait entraîné la prestation calamiteuse de Joe Biden, lors du premier débat présidentiel, le 27 juin. Ce fiasco avait relancé les interrogations sur sa capacité physique à conduire une campagne présidentielle disputée.
Ce rattrapage démocrate, qui commence également à se manifester dans chacun des Etats-clés où se jouera l’élection, est la traduction de l’engouement des sympathisants pour leur nouvelle cheffe de file, également attesté par une pluie de dons de campagne – plus de 200 millions de dollars (soit plus de 185 millions d’euros) en moins de dix jours.
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Photo : L’ancien président américain et candidat républicain à la présidentielle de 2024, Donald Trump, lors d’un rassemblement électoral, à Saint Cloud (Minnesota), le 27 juillet 2024. ALEX WROBLEWSKI / AFP
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