Existe-t-il encore, au Proche-Orient ou ailleurs, un acteur en mesure de freiner la course vers la confrontation aux conséquences incalculables qui menace d’éclater entre Israël et l’Iran, appuyé par ses alliés de « l’axe de la résistance » ? Il est permis d’en douter, alors que la perspective de frappes iraniennes d’ampleur contre l’Etat hébreu semble entrée dans un compte à rebours.
Depuis l’assassinat à Beyrouth, mardi 30 juillet, d’un haut responsable militaire du Hezbollah libanais (allié de Téhéran), Fouad Chokr, puis celle, quelques heures plus tard, du chef du bureau politique du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, dans la capitale iranienne, l’Iran et le Hezbollah, appuyés par leurs alliés – houthistes du Yémen, milices pro-iraniennes de Syrie et d’Irak – annoncent travailler à une riposte d’ampleur contre Israël, susceptible d’entraîner des destructions et un niveau de réplique de la part de l’Etat hébreu, d’un niveau inédit.
Les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur dispositif militaire dans la région, autant pour s’employer à défendre Israël et menacer l’Iran que pour maintenir des capacités d’évacuation de leurs ressortissants.
Photo : Présidence Iranienne / AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 5 août 2024
Veillée d'armes au Proche-Orient
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