On ferme. Tel est le message martial, à court terme et à visée électorale, que Joe Biden a choisi d’envoyer, mardi 4 juin, au sujet de la frontière avec le Mexique. Confronté à une crise migratoire de longue haleine, le président des Etats-Unis en a longtemps rejeté la responsabilité sur les élus républicains au Congrès. Mais cette stratégie l’exposait trop aux critiques.
Par décret présidentiel, Joe Biden choisit de restreindre immédiatement le droit d’asile. La frontière avec le Mexique sera fermée dès lors que le nombre d’entrées illégales quotidiennes dépasse 2 500 personnes en moyenne pendant une semaine. Les migrants venus dans l’espoir de déposer une demande d’asile seront alors expulsés sans avoir pu déposer leur dossier. Un retour à la normale sera possible lorsque le nombre se stabilisera autour de 1 500.
« La vérité simple, c’est qu’il existe une crise migratoire mondiale, a expliqué Joe Biden dans une allocution à la Maison Blanche, et si les Etats-Unis ne sécurisent pas leur frontière, il n’y a pas de limite au nombre de personnes qui pourraient tenter de venir ici. » Le président a affirmé qu’il prenait cette décision « non pas pour s’éloigner de qui nous sommes, en tant qu’Américains, mais pour s’assurer de la préservation de ce que nous sommes pour les générations futures ».
Photo : Joe Biden s’entretient avec une patrouille frontalière et des responsables locaux, à Brownsville, au Texas, le long du Rio Grande, le 29 février 2024. Evan Vucci / AP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 6 juin 2024
Joe Biden contraint d'afficher sa fermeté sur l'immigration
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