Le 17 mai, en réaction aux massacres de civils en cours dans la bande de Gaza, le conseil d’administration de la Conférence des recteurs et rectrices des universités espagnoles s’est engagé, dans un communiqué, à « réviser et, le cas échéant, à suspendre les accords de collaboration avec les universités et centres de recherche israéliens qui n’ont pas exprimé un engagement ferme en faveur de la paix et du respect du droit international humanitaire ». L’organe espagnol rassemble cinquante universités publiques et vingt-six privées.
A Jérusalem, Tamir Sheafer, recteur de l’Université hébraïque, s’inquiète : « Les menaces de boycott étaient latentes depuis le 7 octobre 2023. Mais, depuis deux semaines, c’est un tsunami. Par des lettres ou des informations que nous recevons, je ne compte plus les relations académiques qui sont suspendues, voire rompues. »
Le coup est rude pour le secteur universitaire israélien, considéré comme l’un des joyaux de l’Etat hébreu. Les établissements d’enseignement supérieur du pays sont classés parmi les meilleurs au monde, tant pour les sciences dures que pour les sciences humaines et sociales. Ils contribuent à faire d’Israël l’une des économies les plus dynamiques de la planète.
Photo : Sur le campus Mons Scopus de l'Université hébraïque de Jérusalem, le 22 mai 2024. @virginie_nguyen_hoang /HUMA #pourlemonde
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 5 juin 2024
En Israël la menace montante du boycott des universités
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