Dimanche, lors de la fastueuse cérémonie de remise du prix Nobel de la paix 2023 dans les salons de l’hôtel de ville d’Oslo, une silhouette manquera. La militante iranienne des droits humains restera dans la sinistre prison d’Evin à Téhéran, où elle se remet à peine des conséquences d’une grève de la faim entamée le 6 novembre, elle qui souffre de problèmes cardiaques. Elle y est incarcérée depuis 2022, dernière entrée en prison après de multiples allers-retours et condamnations pour avoir osé s’opposer au régime. En dépit des manœuvres des autorités pour la réduire au silence et l’absence totale de communication avec son époux et ses enfants depuis près de deux ans, sa voix déborde pourtant régulièrement des quatre murs de sa cellule. A quelques jours de la remise de son prix Nobel, Libération a pu faire passer clandestinement des questions à la journaliste de 51 ans, qui jure de «continuer le combat» en déployant toute son énergie pour dénoncer les violations des droits des femmes en république islamique.
💬 Lire l'interview exceptionnelle sur Liberation.fr (lien en story)
📸 Abaca
✍️ Léa Masseguin
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
vendredi 8 décembre 2023
Témoignage exceptionnel de Narges Mohammadi
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