mercredi 31 juillet 2024

Doublé historique pour Léon Marchand

 

Léon Marchand réussit son inédit doublé. Le nageur français de 22 ans, moins de deux heures après s’être imposé sur le 200 m papillon, a récidivé sur le 200 m brasse. Le voilà doté de trois médailles d’or dans ces Jeux de Paris 2024.

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📷 David J. Phillip / @apnews

La une de Libération du jeudi 1er août 2024

 
Frappes israéliennes à Beyrouth et Téhéran : le Moyen-Orient retient son souffle. C'est la une de @liberationfr ce jeudi.
Egalement en une de Libé : Volodymyr Zelensky : «Retrouver notre intégrité territoriale, mais pas seulement au moyen des armes»

📷 @jnowickiphoto

Le chef du Hamas Ismaïl Haniheh tué dans une frappe Israélienne

 

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh.
"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué 

#AFP

Les deux Corées réunies le temps d'un selfie

 

Un selfie de pongistes de la Corée du Nord et du Sud aux JO-2024 de Paris, médaillés et rassemblés sur le même podium, est devenu viral mercredi, dans le contexte de tension permanente entre Séoul et Pyongyang, techniquement toujours en guerre.

Sur la photo prise par le Sud-Coréen Lim Jong-hoon, médaille de bronze en double mixte avec Shin Yu-bin, apparaissent sa coéquipière, mais aussi la paire nord-coréenne vice-championne olympique, composée de Ri Jong Sik et Kim Kum Yong, ainsi que les Chinois Wang Chuqin et Sun Yingsha (or).
Le moment a été capturé par un smartphone Samsung, fleuron sud-coréen de la tech. "Un selfie avec les drapeaux nationaux des deux Corée et un téléphone Samsung", a décrit le populaire quotidien sud-coréen JongAng Ilbo.
La Corée du Nord n'avait envoyé aucun athlète aux Jeux de Tokyo, en 2021, en raison de la pandémie de Covid-19 et cette médaille d'argent marque son retour sur un podium olympique.
"Je les ai félicités quand ils ont été présentés (sur le podium) en tant que médaillés d'argent", a raconté Lim Jong-hoon à la presse sud-coréenne après la cérémonie.
Les chaînes de télévision sud-coréennes repassent le selfie en boucle et les analyses de ce cliché, immortalisant un rare moment d'unité entre les deux Corée fusent.
"C'est le véritable esprit des Jeux olympiques", a salué un commentateur.
La Corée du Sud est toujours techniquement en guerre avec le Nord, après un conflit entre 1950 et 1953 qui s'est soldé par un armistice et non par un traité de paix #AFP

📷 JUNG Yeon-je

Une Seine en or pour Cassandre Beaugrand

 


À 27 ans, la Française devient la première médaillée d’or tricolore de la discipline en individuel, à l’issue d’une course qui a finalement pu se dérouler dans le fleuve.Pour Cassandre Beaugrand, c’est un double «ouf». Celui du résultat : elle se savait pronostiquée pour l’or, après une nouvelle saison à truster les podiums. Mais il y a le soulagement d’avoir pu prendre part à une course pour laquelle elle se prépare depuis des années. Toute une vie, en fait.

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                                                             📷 Benoit Tessier / REUTERS

mardi 30 juillet 2024

Marchand en mission

 

Léon Marchand est toujours en course pour son doublé : une heure après s'être qualifié pour la finale du 200 m papillon, le nageur français a remporté sa demi-finale du 200 m brasse et même signé le meilleur temps du plateau ce mardi. Vainqueur en 2'8''11, Marchand a même réalisé son meilleur chrono de la saison, qui datait des Championnats de France à Chartres (2'8''95).
Dans l'autre demi-finale, le champion olympique australien Zac Stubblety-Cook s'est imposé dans les mêmes eaux (2'8''57), confirmant qu'il s'agit de la principale menace pour le Toulousain.

@franckseguinphoto / L'Équipe

Retour sur la désillusion de Clarisse Agbegnenou

 

La demi-finale, face à la Slovène Andreja Leski, avait des airs de formalité : la scène a déjà été jouée cinq fois par les deux femmes dans le passé, avec à chaque fois un happy end pour la Française. Au milieu des hostilités, Agbegnenou place un magnifique ­sasae, une attaque en pivot sur le genou, un des plus beaux gestes du répertoire, mais presque trop virevoltant : son adversaire parvient à se retourner et tomber sur le nombril. Ça ne compte pas.
On se dirige vers les prolongations, quand, d’un coup, la Slovène fait à peu près le même mouvement, mais sur la jambe intérieure. Agbegnenou chute sur le côté. Est-ce le coude (sans dommage), est-ce la «tranche» (et ça marque) ? L’arbitre fait un rectangle avec les doigts : la suite du script se décidera sur un ralenti vidéo, anatomie d’une chute. Après le coude, le triceps a touché, c’est donc la tranche. Waza-ari pour la Slovène, quinze secondes au compteur, c’est foutu pour l’or. La Française tombe de l’Olympe. Lot de ­consolation : elle a le droit de se battre pour le bronze.
La championne n’a guère le temps de cogiter. Elle est de retour sur le tapis une demi-heure plus tard, face à l’Autrichienne Lubjana Piovesana, numéro 10 mondiale. Sans faire de manière, cette dernière rentre d’entrée dans le lard de la Française, qui n’est pas loin de chuter une dernière fois. Secouée, piquée dans son orgueil, elle réplique peu après avec un autoritaire mouvement de hanche, qui plaque Piovesana sur le dos. Clap de fin.

✍️ Guillaume Gendron
📷 @denisallard

La une de Libération du mercredi 31 juillet 2024

 
Reportage au #Venezuela : «Maduro et ses amis sont seuls» ▪️ #Paris2024 : bronze amer pour Agbegnenou

A Rhodes la diaspora juive entretient le souvenir d'une communauté décimée

 

Près de deux cent cinquante descendants de juifs de l’île grecque de Rhodes ont fait le déplacement du monde entier pour participer à la 80e commémoration de la déportation de cette communauté séfarade, installée sur ce territoire depuis le XVe siècle. C’est l’occasion pour leurs descendants éparpillés dans le monde entier de maintenir un lien avec ce territoire dont ils ont été coupés. Retrouvez notre article sur lemonde.fr
Ici Sam Modiano, ancien déporté, lors de la projection d’un documentaire sur sa vie, à Rhodes, le 17 juillet.

✏️ Marina RAFENBERG
📷 @louizavradi

L'équipe de France commence ses jeux avec une moisson historique

 

Rarement, le Grand Palais n’a autant résonné. Dans cet édifice de style Beaux-Arts de 1900, plus habitué aux ambiances feutrées, il est aux alentours de 22 heures, lundi 29 juillet, quand le public français rugit de bonheur et chante La Marseillaise à gorge déployée : sur la première marche du podium, Manon Apithy-Brunet lève les bras après sa victoire en finale olympique de sabre. Sa coéquipière Sara Balzer termine deuxième. Deux Françaises aux deux premières places, le triomphe est total sous la verrière du Grand Palais.
Même ambiance, un peu plus tôt, au stade nautique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l’Arena Champ-de-Mars, au château de Versailles ou encore aux Invalides… Partout, du bleu, du bleu et encore du bleu. Car, ce 29 juillet, troisième jour des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, a été une journée historique pour le sport français, avec huit médailles remportées – deux en or, cinq en argent et une en bronze. Il faut remonter vingt-huit ans en arrière, au 27 juillet 1996, pour trouver pareille moisson. Ce jour-là, les sportifs français, emmenés par Marie-José Pérec, s’étaient hissés à neuf reprises sur le podium à Atlanta (Etats-Unis) – trois médailles d’or, une en argent et cinq en bronze.
La récolte, lundi à Paris, n’a pas battu ce record, mais elle a fait pâlir d’envie les puissantes délégations américaine et chinoise. Imaginez plutôt : l’équitation française, en fin de matinée, ouvre le bal en argent au concours complet ; le vététiste Victor Koretzky les imite, un peu plus tard, démontrant l’excellence française dans la discipline, après l’or de Pauline Ferrand-Prévot la veille.

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Article : Nicolas Lepeltier
Photo : @laurencegeai / MYOP #pourlemonde

Les coulisses de la photo du surfeur Gabriel Medina flottant au-dessus de l’eau

 

Le photographe Jérôme Brouillet a capturé une image à couper le souffle du Brésilien Gabriel Medina, suspendu plusieurs mètres au-dessus de l’eau, ce lundi lors de la troisième journée de compétition de surf à Tahiti. L’image est rapidement devenue virale.
Il semble en lévitation. Après avoir dompté une belle vague, le Brésilien Gabriel Médina s’est envolé quelques mètres au-dessus de l’eau, index pointé vers le ciel, comme pour signifier qu’il venait d’achever une prestation hors du commun. Son pied est toujours attaché à sa planche de surf, qui elle aussi flotte dans le ciel nuageux de Teahupoo, en Polynésie française.

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📸 Jérôme Brouillet / AFP

lundi 29 juillet 2024

Rugby à sept le rêve brisé des filles

 

Intraitables au premier tour avec trois victoires, les Bleues ont connu une grosse déception lundi soir en quarts de finale face au Canada. Alors qu'elles avaient pris l'avantage en début de deuxième période (14-7), elles ont finalement cédé dans les dernières minutes (14-19). Vice-championnes olympiques en titre, elles joueront les places d'honneur mardi.

📷 @amounic / L'Équipe

Forte chaleur attendue ce mardi sur les JO de Paris

 

Alors que le mercure s’affole en ce début de semaine pour la «première vague de chaleur» de 2024, les athlètes internationaux vont-ils regretter les trombes d’eau de la cérémonie d’ouverture ?
Paris et l’Ile-de-France sont notamment placés ce mardi 30 juillet en vigilance jaune, le deuxième des quatre niveaux d’alerte pour canicule, alors que doivent se dérouler plusieurs épreuves en plein air pour les Jeux olympiques. «Sur Paris et sa petite couronne, les 35 °C seront atteints mardi et la nuit de mardi à mercredi sera très chaude, avec des températures minimales autour de 22 °C», précise Météo-France.
Les équipes de hockey sur gazon, de beach-volley, de basket 3x3 ou encore de BMX freestyle vont alors devoir concourir sous ce soleil de plomb. Une situation qui n’est pas sans conséquence pour les sportifs.
«En condition de fortes chaleurs, et encore plus lorsqu’il y a de l’humidité, comme cela a été le cas aux JO de Tokyo, les athlètes sont confrontés à des situations à risque pour leur organisme, car la température centrale de leur corps augmente, mais sans possibilité de la réguler», explique Franck Brocherie, chercheur en physiologie de l’exercice, physiologie environnementale à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep).
Et de poursuivre : «Les athlètes risquent donc de subir des problèmes dits de “thermorégulation”, qui peuvent ensuite mener à ce qu’on appelle le “coup de chaleur”, un phénomène entraînant un dysfonctionnement de plusieurs organes, avec des symptômes comme des crampes, nausées, ou vomissements.» Des dizaines de coup de chauds avaient été recensées lors des JO de Tokyo, les plus chauds de l’histoire.

✍️ Coppélia Piccolo
📷 @denisallard

La une de Libération du mardi 30 juillet 2024

 

Coup de chaud sur les JO : médailles d'or et soleil de plomb. C'est la une de Libération mardi.
📷 Mauro Pimentel / AFP

Israël soupèse sa riposte contre le Hezbolah après un tir meurtrier sur le Golan

 

La riposte israélienne est certaine, mais elle tardait encore, lundi 29 juillet au matin. Le risque existe que l’Etat hébreu ne bascule dans un conflit de plus grande ampleur avec le Hezbollah libanais, deux jours après le tir de roquette attribué au mouvement chiite, qui a tué douze enfants et adolescents et fait vingt-neuf blessés sur un terrain de football à Majdal Shams, une ville druze du plateau du Golan syrien, occupé puis illégalement annexé en 1981.
Aux yeux d’Israël, ce tir a légitimé un changement d’échelle du conflit, et rendu plus applicables des plans de frappes que l’Etat hébreu soupesait depuis des mois. Lundi, tout le Liban demeurait suspendu à cette réponse. Certains vols à destination de l’aéroport international de Beyrouth, le seul du pays, ont été annulés ou retardés.
Ce conflit qui se poursuit depuis octobre 2023 en écho à la guerre à Gaza a fait 160 000 déplacés des deux côtés de la frontière israélo-libanaise, 527 morts au Liban, dont 104 civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse, et 46 morts en Israël, dont une moitié de soldats. Le Hezbollah a cherché à limiter ses attaques pour l’essentiel à des cibles militaires, mais l’intensité de ses tirs rendait d’importantes pertes civiles tôt ou tard inéluctables en Israël.

Article :
Louis Imbert (Jérusalem, correspondant) et Hélène Sallon (Beyrouth, correspondante)
Photo : Des membres de la minorité druze en deuil autour des corps de certains des douze enfants et adolescents tués lors d’une frappe de roquette sur un terrain de football, dans le village de Majdal Shams, sur le plateau du Golan sous contrôle israélien, le 28 juillet 2024. Leo Correa / AP

Madeleine Vionnet "grande patronne" révolutionnaire

 

La couturière Madeleine Vionnet a gravi les échelons un par un, se consacrant à sa tâche avec une rare exigence jusqu’à se retrouver, au sommet de sa gloire, dans les années 1920, à la tête d’une maison riche de 1 200 employés, dont 850 ouvrières, et d’une trentaine de mannequins à demeure. Technicienne et mathématicienne, comme le prouvent les casse-tête que sont ses patrons, elle reste une référence pour tous les designers contemporains. Le monde de la mode lui doit aussi beaucoup en matière de lutte contre la copie et de progrès social. Sensibilisée à la condition des ouvrières, celle qu’on surnommait la «Grande Patronne » a travaillé ardemment pour assurer à son personnel un cadre de travail le plus digne possible. Découvrez son histoire en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.

✏️ @sophieabriat
📷 @marionberrin

Le couronnement du nageur Léon Marchand

 

C’était le premier jour du reste de sa vie. Un soir d’été où tout était réuni pour en garder longtemps la saveur, celle qui colle au corps et au cœur. Dimanche 28 juillet, sur le 400 m 4 nages, Léon Marchand a grimpé quatre à quatre sur l’Olympe pour s’offrir sa première couronne, celle qu’on lui promettait depuis des mois. Le nageur de 22 ans a enflammé la piscine de Paris La Défense Arena dans un tour de passe-passe en solitaire de 4 min 2 s 95.

Le septième chercheur d’or dans le panthéon de la natation bleu, blanc, rouge a savouré son chef-d’œuvre pendant La Marseillaise, dont les notes s’étaient élevées des tribunes avant même l’entrée des huit finalistes. Les 17 000 spectateurs scandaient « Léon, Léon » comme un seul homme. « Pour un nageur, c’est très rare de vivre ça, s’est délecté l’élève de Bob Bowman et Nicolas Castel, avec ce détachement désarmant et ce sourire qui le caractérisent. J’ai ouvert les yeux, j’ai écouté tout ce qui se passait autour et ça m’a vraiment poussé. C’était fou, je pense que je vais m’en souvenir longtemps, de [cette victoire]. »
Dès la première longueur en papillon, le Toulousain déploie ses ailes, en avance sur son propre record du monde. Il augmente son avantage en dos avant d’enfoncer le clou en brasse, où une chose exquise se produit : à intervalle, la foule se tait, puis d’un seul coup pousse derrière lui à chaque fois qu’il reprend sa respiration. En démarrant le crawl, Marchand est seul au monde avec une quinzaine de mètres d’avance sur ses poursuivants, qui passent presque pour des nageurs du dimanche.

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Article : Elisabeth Pineau
Photo : @laurencegeai #pourlemonde


Nicolas Gestin décroche l’or en canoë slalom


Il a littéralement volé à Vaires-sur-Marne. Nicolas Gestin, le canoéiste de Quimperlé, a voltigé dans les eaux roulantes du parcours, parti en dernière position de cette finale. Il lui a fallu 91,36 secondes pour franchir la ligne d’arrivée, contre 96,84 secondes pour le deuxième, le Britannique Adam Burgess.

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📷 Molly Darlignton / Reuters

Nadal éliminé par Djokovic

 

Rafael Nadal a peut-être définitivement quitté Paris et le court Philippe-Chatrier ainsi. Sur une ultime danse contre le Serbe Novak Djokovic, la 60ème de leur légendaire opposition, qui se figera donc peut-être ainsi pour toujours : 31 victoires pour Djoko, 29 pour Nadal. De match, il n’y a pas eu, plié en deux rapides sets, 6/1 6/4, mais l’essentiel était dans les clameurs de Roland-Garros venu célébrer l’Espagnol. Car qui connaît l’avenir ? Continuellement blessé depuis deux ans, Nadal ne rejouera peut-être plus jamais en simple Porte d’Auteuil. Reste le double olympique, et sa paire avec son jeune compatriote Carlos Alcaraz, appelé à régner sur le circuit à sa suite.

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📷 Miguel Medina / AFP

Equitation la France médaille d’argent au concours complet

 

L’équipe de France a décroché la médaille d’argent du concours complet d’équitation ce lundi derrière le Royaume-Uni, qui conserve son titre acquis à Tokyo en 2021. Emmenés par Karim Laghouag, Nicolas Touzaint et Stéphane Landois, les Bleus ont fini avec un total de 103,60 points de pénalité à l’issue des trois épreuves (dressage, cross et saut d’obstacles), soit 12,30 points de plus que les Britanniques. Le Japon, de son côté, finit troisième.

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📷 Zohra Bensemra / Reuters

Un militant d'ultragauche interpellé sur un site de Seine-Maritime

 

Trois jours après les actes de sabotage coordonnés ayant visé plusieurs lignes à grande vitesse, un militant d’ultragauche a été arrêté sur un site SNCF de Seine-Maritime.
Après l’attaque survenu tôt ce vendredi, à quelques heures du début des Jeux olympiques, via des actes de sabotage coordonnés qui ont visé plusieurs lignes à grande vitesse, une première interpellation a eu lieu ce dimanche. Un militant d’ultragauche a été arrêté sur un site SNCF de Seine-Maritime, à Oissel, selon des sources policières. L’homme avait dans son véhicule «des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF», des «pinces coupantes», un «jeu de clés universelles» notamment, ainsi que de la littérature en lien avec l’ultragauche, a-t-on ajouté de même source.

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📸 Jean-François Monier/AFP

dimanche 28 juillet 2024

Marchand de rêves

 

«La natation, ce n’est pas un sport individuel. Si vous n’avez personne derrière vous, vous ne pouvez pas vous transcender», croit profondément Gilles. Lui-même maître-nageur, il pilote un groupe de huit supporteurs lozériens, baptisé «Flying Lozère», qui réunit ses enfants, amateurs de bassins, et une poignée d’amis. Que des passionnés de natation venus encourager Léon Marchand, pour la modique somme de «700 euros par personne en catégorie A». Il faut y ajouter le budget dépensé dans les accoutrements : tee-shirts, chaussures, et même caleçons de la collection olympique le Coq sportif, drapeaux, claquettes et colliers tricolores. Mais aux yeux de Gilles, rien n’était trop beau «pour vivre cet événement exceptionnel».
Gilles et les autres ont été servis : la pépite française de 22 ans a décroché son premier titre olympique sur sa distance fétiche, le 400m quatre nages, ce dimanche 28 juillet à Nanterre. Il s’est imposé avec un chrono de 4′02″95, presque six secondes devant ses poursuivants, le Japonais Tomoyuki Matsushita et l’Américain Carson Foster. Au passage, il s’est offert un record olympique, effaçant le précédent détenu par Michael Phelps (4′03″84).

Comme les Flying Lozère, des milliers de supporteurs s’étaient déplacés «pour Léon». Drapeaux français dessinés sur les joues, polos «Colombes natation» (leur club) sur le dos, Sylvain et ses deux filles Lucie et Adeline misaient aussi sur leur voix pour porter Marchand jusqu’à la victoire. «On le suit depuis plusieurs années déjà. Donc on a réservé les billets un an à l’avance, on a cassé la tirelire. C’est un bonheur de pouvoir encourager ce prodige exceptionnel», s’émerveille Sylvain, les larmes aux yeux, tant il est fier de compter parmi les Français «un nageur de la stature de Michael Phelps» (même s’il est encore loin des 23 titres olympiques de la légende américaine).

✍️ Elsa de La Roche Saint-André
📷 Clodagh Kilcoyne / Reuters

Léon Marchand roi du 400m quatre nages

 

Le Français Léon Marchand décroche l'or sur 400 m quatre nages aux JO de Paris. En 4 min 02 sec 95/100e, nouveau record olympique, le Toulousain de 22 ans a devancé le Japonais Tomoyuki Matsushita et l'Américain Carson Foster 

 📷 Sébastien BOZON   #AFP

La une de Libération du lundi 29 juillet 2024

 

Paris 2024 : pris aux Jeux. C'est la une de Libération lundi.
Après une cérémonie d’ouverture enthousiasmante, ce premier week-end de compétitions, riche en médailles tricolores, a conquis le public dans les tribunes comme dans les rues.

📷 @denisallard

Les escrimeurs Français transportés par la ferveur au Grand Palais

 

Auriane Mallo-Breton de remontadeuse à remontadée. L’épéiste française, qu’on n’attendait pas forcément sur le podium, a rapporté la première médaille (d’argent) à l’escrime française, samedi 27 juillet au Grand Palais. Miraculée lors de son premier match au cours duquel elle est revenue de 0-5 à 5-5, puis de 10-13 à 14-13, score final, en quelques dizaines de secondes, elle a ensuite laissé filer l’or alors qu’elle menait 7-1 en finale. Ce renversement matutinal a également marqué le coup d’envoi d’une journée on fire pour les spectateurs. Grandeur du cadre et ferveur du public marqueront les tireurs. Gagnants ou presque à l’image de Mallo-Breton, ou perdants comme les autres femmes épéistes et les sabreurs. Au moment de retracer sa journée, la médaillée d’argent revenait sur ce premier match qui aurait pu être le dernier. Et l’aurait peut-être partout ailleurs qu’au Grand Palais «J’ai réussi à renverser le truc, grâce au public. J’ai vraiment senti qu’il avait écrasé mon adversaire.» Samedi, il aurait été injuste pour un public incroyable qu’il n’ait pas eu à s’époumoner, s’enthousiasmer, s’enflammer jusqu’aux derniers instants de cette première journée d’escrime. Heureusement pour lui, Auriane Mallo-Breton était là.

L’histoire sportive du Grand Palais, construit pour l’Exposition universelle de 1900, bâtiment de pierre, verre et acier au pied des Champs-Elysées, se résume essentiellement à des concours d’équitation. Mais il avait déjà accueilli des escrimeurs, pour les Mondiaux 2010. Champions en herbe, plusieurs membres de l’équipe de France y avaient assisté comme spectateurs, à l’image de l’épéiste Yannick Borel ou de la sabreuse Manon Apithy-Brunet. Les deux en gardent des souvenirs émus. «C’est beaucoup de pression mais aussi beaucoup de soutien, il faudra bien la doser pour se laisser porter par la vague», anticipait le premier.

👉 Le reportage de Gilles Dhers est à lire en intégralité dans l’appli Libé

📷 @denisallard

En VTT la Française Pauline Ferrand-Prévot championne olympique

 

Une heure vingt-six de course, et @paulineferrandprevot est au sommet. Sur la colline d’Elancourt, la Française a décroché la médaille d’or qui manquait à son palmarès. La coureuse la voulait tellement cette médaille, aujourd’hui elle était en mission. Elle est passée en tête dès le deuxième tour et a réalisé une course tout en maîtrise, ne laissant aucune chance à ses concurrentes ce dimanche. Les supporteurs français, qui l’ont porté tout au long du parcours, se sont précipités près de la ligne d’arrivée pour acclamer le sacre de leur championne. A 32 ans, Pauline Ferrand-Prévot qui totalise 15 titres de championne du monde sur différentes disciplines en cyclisme, remporte le premier titre olympique de sa carrière après trois désillusions à Londres, Rio et Tokyo. La Marseillaise s’élève dans la foule avant son arrivée. « C’est l’événement de ma vie », disait-elle vendredi en conférence de presse. Elle réalise aujourd’hui la course de sa vie.

✍ Marie Thimonnier

📷 Emmanuel Dunand / @afpphoto

Manu Payet au théâtre de la Madeleine avec Emmanuel 2

  « Au fond, je suis fait pour raconter des histoires. » Alors il raconte,  @manupayet Avec précision et générosité. Son enfance à La Réunio...