mardi 30 juillet 2024

L'équipe de France commence ses jeux avec une moisson historique

 

Rarement, le Grand Palais n’a autant résonné. Dans cet édifice de style Beaux-Arts de 1900, plus habitué aux ambiances feutrées, il est aux alentours de 22 heures, lundi 29 juillet, quand le public français rugit de bonheur et chante La Marseillaise à gorge déployée : sur la première marche du podium, Manon Apithy-Brunet lève les bras après sa victoire en finale olympique de sabre. Sa coéquipière Sara Balzer termine deuxième. Deux Françaises aux deux premières places, le triomphe est total sous la verrière du Grand Palais.
Même ambiance, un peu plus tôt, au stade nautique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l’Arena Champ-de-Mars, au château de Versailles ou encore aux Invalides… Partout, du bleu, du bleu et encore du bleu. Car, ce 29 juillet, troisième jour des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, a été une journée historique pour le sport français, avec huit médailles remportées – deux en or, cinq en argent et une en bronze. Il faut remonter vingt-huit ans en arrière, au 27 juillet 1996, pour trouver pareille moisson. Ce jour-là, les sportifs français, emmenés par Marie-José Pérec, s’étaient hissés à neuf reprises sur le podium à Atlanta (Etats-Unis) – trois médailles d’or, une en argent et cinq en bronze.
La récolte, lundi à Paris, n’a pas battu ce record, mais elle a fait pâlir d’envie les puissantes délégations américaine et chinoise. Imaginez plutôt : l’équitation française, en fin de matinée, ouvre le bal en argent au concours complet ; le vététiste Victor Koretzky les imite, un peu plus tard, démontrant l’excellence française dans la discipline, après l’or de Pauline Ferrand-Prévot la veille.

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Article : Nicolas Lepeltier
Photo : @laurencegeai / MYOP #pourlemonde

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