vendredi 19 juillet 2024

"Je ne devrais plus être là" prêche un Donald Trump qui est là quand même et n'a pas changé


S’exprimant pour la première fois en public depuis la tentative d’assassinat dont il a réchappé, l’ex-président a pris la pose en miraculé réparateur des fractures du pays, avant d’être vite rattrapé par ses instincts incendiaires. Il a officiellement été réinvesti candidat d’un parti républicain désormais totalement à sa main.
Quel discours Donald Trump pouvait-il bien avoir prévu de livrer samedi passé à Butler, en Pennsylvanie, avant que les tirs d’un aspirant tueur de président ne lui coupent la parole et un morceau d’oreille seulement quelques minutes après être monté sur scène ? A quiconque se poserait ingénument la question, l’ex-chef de l’Etat a fait la faveur de livrer la probable teneur de son allocution, en clôture de la convention du parti républicain à Milwaukee – sa première prise de parole en public depuis l’attentat duquel il a réchappé. Soit l’exacte même sauce recuite d’obsessions xénophobes et de prophéties populistes qu’il touille ad libitum, de meeting en meeting, depuis son entrée triomphale en politique en 2015.

👉 Lire la suite de l'article de Julien Gester sur Liberation.fr
📸 Julia Nikhinson /AFP

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