jeudi 18 juillet 2024

"L'auteur doit connaître la fin de son roman avant de le commencer"

 

Pour des millions de lecteurs à travers la planète, le nom de John ­Irving apposé sur la couverture d’un roman est une promesse. Celle d’un livre à l’ampleur certaine, où l’épopée et le burlesque font bon ménage, où il est souvent question de lutte gréco-romaine, de pères manquants, d’enfances difficiles, de droits des femmes et des minorités de genre, d’ours, de sexe et d’interrogations morales. C’est ainsi depuis qu’en 1978 Le Monde selon Garp (Seuil, comme tous ses livres traduits en France, 1980) a fait de son auteur une star mondiale de la littérature, statut confirmé par des romans d’une puissance narrative renversante tels L’Œuvre de Dieu, la part du diable, Une prière pour Owen, Une veuve de papier ou Je te retrouverai (1986, 1989, 1999, 2006)… Né à Exeter (New Hampshire), en 1942, ce fieffé conteur vit désormais à Toronto, au Canada, pays de son épouse, dont il a pris la nationalité. Il nous a accordé un entretien par visioconférence de son bureau, une grande pièce en L, aux murs tapissés de photographies, qu’il quitte si peu qu’on distingue en arrière-plan le tapis de course et le vélo d’appartement sur lesquels ce grand sportif entretient sa forme tout en se relisant.

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Article : Raphaëlle Leyris
Photo : L’écrivain américano-canadien John Irving chez lui, à Toronto (Canada), en 2022. Christopher Wahl/Contour RA by Getty Images

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