Depuis vendredi 30 juin, les émeutes qui touchent des centaines de communes en France ont changé de nature, avec une intensité inédite, des niveaux de violence extrême, des pillages de commerces, des attaques contre des services publics, contre des fonctionnaires, contre des élus et, finalement, plusieurs milliers de victimes directes d’incendies, de violences, de dégradations ou de vols.
En cinq nuits et autant de journées de violences, le bilan a dépassé en gravité, de l’avis de plusieurs sources, celui des émeutes de l’automne 2005 qui avaient duré trois semaines.
Les chiffres ne donnent qu’un aperçu de ces très longues heures où des groupes d’émeutiers ont pris le contrôle de leurs quartiers – ce qui était déjà arrivé.
En cinq nuits et autant de journées de violences, le bilan a dépassé en gravité, de l’avis de plusieurs sources, celui des émeutes de l’automne 2005 qui avaient duré trois semaines.
Les chiffres ne donnent qu’un aperçu de ces très longues heures où des groupes d’émeutiers ont pris le contrôle de leurs quartiers – ce qui était déjà arrivé.
Mais ils ont aussi attaqué des services publics ou des commerces dans les centres-villes, provoquant la panique à Marseille, Lyon, Toulouse ou Strasbourg, parfois noyées sous les lacrymogènes, le bruit des explosions et l’odeur des incendies.
La nuit, mais aussi en plein jour, malgré un dispositif policier considérable, avec plus de 40 000 fonctionnaires mobilisés, dont des unités comme celle des policiers du RAID ou des gendarmes du GIGN, et le recours à des blindés de la gendarmerie.
Photo @brunoamsellem #pourlemonde
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