Le portrait du jour dans Libération est consacré à l'actrice Céline Sallette.
Zéro déchet compatible, l’actrice dénonce les scandales d’un monde en surchauffe et entend utiliser le grand écran pour redresser la barre des inégalités hommes-femmes. Extrait :
Une horloge invisible sonne l’heure du déjeuner. Dans le frigo, les carottes forment un mur de petits rondins orange, certifié conforme par Marie Kondo, la papesse du rangement, qui trône parmi les bouquins, avec Changer : méthode d’Edouard Louis et la Révolution du partage d’Alexandre Mars. Lestement tranchés, melons et œufs durs filent sur l’assiette avec les asperges, tandis qu’avocat et tomates se mêlent à la salade. Végétarienne pendant trois ans, Sallette la morfalette a réintroduit de la protéine animale dans son alimentation. Alice, 13 ans, fille du metteur en scène et réalisateur Laurent Laffargue, nous rejoint à table. On ne rate pas l’occasion de lui extorquer les défauts de la «meilleure maman», qui s’attend à une pluie de qualificatifs désobligeants. A l’âge des ruades hormono-dépendantes, la jeune cavalière cherche surtout à obtenir une semaine supplémentaire de colo équestre et balance en mode mineur : «L’esclave de guili-guili» travaille trop, rechigne à l’accompagner chez l’orthodontiste et se fiche de ses notes. L’indigne génitrice, qui se décrit persévérante et perfectionniste, a tout de même pensé à l’avitaillement de son ado pour son premier week-end en solo : des croque-monsieur et… des bonbons Haribo !
Louvoyant entre les goûts de ses deux enfants et ses convictions, l’éco-responsable se réinvente sans rougir dealeuse de fraises Tagada.
Le portrait complet, signé @nathalierouiller, est dans Libération ce lundi.
📷 @albertfacelly
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