Quelques minutes avant 15 heures et le début du rassemblement place de la République à Paris, Assa Traoré s’est exprimée un court instant face à des journalistes et à des manifestants réunis à l’ombre des arbres. «C’est une interdiction politique que nous avons eue, qui touche directement l’affaire Adama Traoré. Parce qu’ils ne veulent pas que le comité Adama puisse s’organiser, qu’on puisse rassembler nos colères», a-t-elle affirmé. Une prise de parole également à destination de la jeunesse. «Je dis à cette jeunesse : venez, marchez, pour dénoncer l’impunité policière, pour dénoncer toutes les violences policières», lance la sœur d’Adama Traoré, mort un soir de juillet 2016 dans la cour de la gendarmerie de Persan.
Avant de poursuivre par une énumération des récentes victimes de la police. «En quelques semaines on a eu Mozomba à Sarcelles [ndlr : mort le 4 juin après une course-poursuite avec la police], Mohamed à Marseille [ndlr : un homme de 27 ans ayant succombé à un impact au thorax en marge des violences urbaines] et Nahel à Nanterre […], a listé Assa Traoré. On n’accepte pas lorsqu’on veut s’organiser».
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