Au début de la décennie 2010, les uns après les autres, les pays européens ont renoncé aux trains de nuit. Une véritable hécatombe.
Seules quelques exceptions, comme le Paris-Briançon, le Paris-Rodez-Latour-de-Carol, via Toulouse, le Rome-Palerme ou les lignes autrichiennes, ont échappé à cette lame de fond. Dans certains Etats, comme l’Espagne, ces trains ont complètement disparu.
De Paris, on ne peut plus aller à Venise par le rail, sauf à voyager dans le luxueux et inaccessible Venice-Simplon-Orient-Express.
Les liaisons qui se sont maintenues ont beaucoup souffert : peu d’investissements, pas de renouvellement du matériel roulant, de gros défauts de ponctualité.
Cela commence toutefois à changer.
Cela commence toutefois à changer.
Graduellement, au prix d’un effort conjugué de l’Union européenne (UE) et des Etats, grâce aussi à un regain d’intérêt des passagers, soucieux de modérer leur empreinte carbone, l’offre se reconstitue.
« Un voyage en train de nuit pollue vingt-huit fois moins qu’un voyage en avion », calcule l’organisation non gouvernementale (ONG) Transport & Environment, dans une étude qu’elle vient de publier avec l’association Back-on-Track.
Photo : Dans un compartiment de voitures-lits d’un train de nuit ÖBB Nightjet voyageant de Zurich, en Suisse, à Hambourg, en Allemagne, le 19 novembre 2018.
CHRISTIAN BEUTLER / KEYSTONE/MAXPPP
« Un voyage en train de nuit pollue vingt-huit fois moins qu’un voyage en avion », calcule l’organisation non gouvernementale (ONG) Transport & Environment, dans une étude qu’elle vient de publier avec l’association Back-on-Track.
Photo : Dans un compartiment de voitures-lits d’un train de nuit ÖBB Nightjet voyageant de Zurich, en Suisse, à Hambourg, en Allemagne, le 19 novembre 2018.
CHRISTIAN BEUTLER / KEYSTONE/MAXPPP
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