mardi 4 juillet 2023

Le train de nuit attend son grand soir

 

C’est une lente renaissance. 
Au début de la décennie 2010, les uns après les autres, les pays européens ont renoncé aux trains de nuit. Une véritable hécatombe. 
Seules quelques exceptions, comme le Paris-Briançon, le Paris-Rodez-Latour-de-Carol, via Toulouse, le Rome-Palerme ou les lignes autrichiennes, ont échappé à cette lame de fond. Dans certains Etats, comme l’Espagne, ces trains ont complètement disparu. 
De Paris, on ne peut plus aller à Venise par le rail, sauf à voyager dans le luxueux et inaccessible Venice-Simplon-Orient-Express. 
Les liaisons qui se sont maintenues ont beaucoup souffert : peu d’investissements, pas de renouvellement du matériel roulant, de gros défauts de ponctualité.

Cela commence toutefois à changer. 
Graduellement, au prix d’un effort conjugué de l’Union européenne (UE) et des Etats, grâce aussi à un regain d’intérêt des passagers, soucieux de modérer leur empreinte carbone, l’offre se reconstitue.
« Un voyage en train de nuit pollue vingt-huit fois moins qu’un voyage en avion », calcule l’organisation non gouvernementale (ONG) Transport & Environment, dans une étude qu’elle vient de publier avec l’association Back-on-Track.

Photo : Dans un compartiment de voitures-lits d’un train de nuit ÖBB Nightjet voyageant de Zurich, en Suisse, à Hambourg, en Allemagne, le 19 novembre 2018.
CHRISTIAN BEUTLER / KEYSTONE/MAXPPP


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