Il a traversé l’Atlantique au moins à quatre reprises, entre 1983 et 1988. À cette époque, celui qui a commencé sa carrière à New York comme artiste graffiti est déjà célèbre. Dans la capitale, l’artiste trouve la tranquillité, joue au touriste, fréquente assidûment les musées où sont exposées les grands maîtres qu’il affectionne, comme Léonard de Vinci ou Matisse. Mais pour le peintre américain, la capitale est aussi le centre de la mode.
Un pied dans la rue, l’autre dans le star-system, il s’est créé un look de dandy. Costume Yoji Yamamoto ou Armani, chemise agnès b. et long manteau Comme des garçons, marque pour laquelle il défilera en 1987 à Paris. Accro à l’héroïne comme au luxe, l’argent lui brûle les doigts. Il voyage en Concorde et descend dans les palaces. À New York, Basquiat aimait avoir son frigo rempli de champagne et de caviar.
À Paris, il a son rond de serviette à L’Écluse, un bar à vins, et fréquente aussi de temps en temps la brasserie La Coupole. Le soir venu, il enflamme les Bains Douches. Ce printemps, Paris rend hommage à celui qui est mort d’une overdose à 27 ans avec deux expositions, l’une à la Philharmonie
📷 Julio Donoso/Sygma via Getty Images
✏️ @roxana.azimi
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