Les voitures accélèrent, zigzaguant entre les trous dans l’asphalte, une ambulance explosée et les blocs de béton d’un checkpoint abandonné.
Au loin, à l’horizon, au-dessus des immeubles gris criblés d’impacts, des colonnes de fumée blanche s’élèvent dans le ciel plombé.
La dernière voie d’accès pour rejoindre le centre de Bakhmout est bombardée. Après des mois d’intenses combats, la ville est prise en étau par les forces russes au nord et au sud.
Il ne reste désormais plus qu’un corridor de quelques kilomètres de large pour entrer et sortir de cette cité du Donbass sur laquelle les troupes de Moscou s’acharnent depuis août 2022.
Le silence, pesant, est en permanence interrompu par des explosions.
La bataille pour la « forteresse » devenue un symbole de la résistance ukrainienne face au rouleau compresseur russe paraît sur le point de basculer.
La bataille pour la « forteresse » devenue un symbole de la résistance ukrainienne face au rouleau compresseur russe paraît sur le point de basculer.
Les troupes russes soutenues par les combattants de la milice privée Wagner ont réalisé des progrès importants ces derniers jours dans leur tentative d’encerclement.
Après avoir juré en décembre 2022 de tout faire pour défendre la cité « aussi longtemps que possible », le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a admis, mardi soir, que la situation sur place concentre « les plus grandes difficultés » pour son armée.
« La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l’assaut de nos positions, a-t-il déclaré.
L’intensité des combats ne fait qu’augmenter. »
Un peu plus tôt dans la matinée, le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, avait également reconnu que « la situation aux alentours de Bakhmout est extrêmement tendue ».
Photos : @laurentvanderstockt #pourlemonde
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