Le portrait de Gérard Jugnot
Extrait :
Acteur français parmi les plus populaires depuis bientôt un demi-siècle, Gérard Jugnot a prospéré dans la comédie sociale édifiante, jouant presque toujours des sans-gardes amenés à sortir grandis d’expériences inopinées.
Ce qui, des Bronzés au Père Noël est une ordure, ratifiant l’humour potache de la bande du Splendid, comme des Choristes à Pinot simple flic, Scout toujours ou Une époque formidable, générera une filmographie volumineuse, plus volontiers validée par le public, que par la bien-pensance de la critique.
Au point qu’on admettra une pointe d’étonnement à l’idée que le Parisien grandi à Puteaux ait consenti à ladite rencontre – Libération, pour euphémiser, n’ayant jamais figuré parmi ses plus fervents soutiens.
«J’ai déjà tellement parlé de moi que je ne suis plus à un entretien près, pose l’interlocuteur dont le fatalisme pince-sans-rire ne s’embarrasse pas de ronds de jambe.
Pas mal de mes films ont été méprisés, Libé a même dû en qualifier au moins un de “sombre merde”. Alors, sur le coup ça énerve, voire déstabilise quand Valeurs actuelles apprécie et le Parisien fait la fine bouche.
Avec le temps on relativise, trouvant même plus que du réconfort dans la longévité de certains titres, du Père Noël, bien sûr, à Pourris gâtés, mal reçu en salles mais qui réalise des scores énormes sur Netflix.
La pire chose restant néanmoins l’échec de projets qu’on a portés pendant des mois, voire des années, comme scénariste ou metteur en scène, et dont il faut se relever en essayant de comprendre pourquoi ça n’a pas fonctionné. Mais du moment que je peux continuer à raconter des histoires…»
L'article dans son intégralité est à lire sur Liberation.fr
📸 Audoin Desforges
✍️ Gilles Renault
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