Il était un des candidats les plus clivants du Nouveau Front populaire (NFP). Raphaël Arnault, le candidat fiché « S » – qui signifie qu’il a été, à un moment donné, identifié par les forces de l’ordre comme devant être surveillé – a été largement élu dans la 1re circonscription du Vaucluse (55 % des voix), devançant de dix points la députée Rassemblement national (RN) sortante, Catherine Jaouen (45 %). Investi par La France insoumise (LFI), il a bénéficié du retrait du candidat de gauche dissident Philippe Pascal entre les deux tours. La candidate macroniste, arrivée quatrième (16,1 %), n’avait pas donné de consigne de vote.
La candidature de Raphaël Arnault avait créé la polémique dès le départ. « J’appelle au sursaut face au pire, a tweeté le président du RN, Jordan Bardella, avant le vote du 7 juillet. Le dirigeant d’un groupuscule antisémite ne doit pas entrer à l’Assemblée nationale. » A gauche, la maire socialiste d’Avignon, Cécile Helle, avait initialement soutenu la candidature du dissident divers gauche Philippe Pascal face à Raphaël Arnault, jugeant que ce dernier « représentait une gauche ultraviolente dans laquelle elle ne se reconnaissait pas », avant de rallier le candidat dans l’entre-deux-tours.Retrouvez-le en suivant le lien sur notre profil. #leMonde
Photo : Raphaël Arnault, lors d’une conférence de presse à Avignon, le 18 juin 2024. JEREMY PAOLONI / AFP
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