Trois policiers du Raid, une unité d'élite, ont été mis en examen à Marseille pour "violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et placés sous contrôle judiciaire dans l'enquête sur le décès d'un homme de 27 ans lors des émeutes début juillet.
Au total, cinq policiers avaient été placés en garde à vue mardi dans le cadre d'une information judiciaire pour "coups mortels avec arme". La garde à vue de deux d'entre eux avait été levée mardi dans la soirée par les magistrats instructeurs.
Au terme de gardes à vue de 48 heures, les magistrats instructeurs co-saisis ont notifié aux trois policiers restant "leur mise en examen du chef de violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner et leur placement sous contrôle judiciaire", a précisé le parquet de Marseille dans un communiqué.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, alors que le centre de Marseille était en proie à des dégradations et pillages, Mohamed Bendriss, 27 ans, avait perdu la vie après un malaise alors qu'il circulait à scooter.
Il est le seul mort recensé à ce jour en marge de cet épisode de violences urbaines qui s'était déclenché dans plusieurs villes de France et sur plusieurs jours à la suite du décès du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre fin juin.
C'est lors de l'autopsie du corps de cet homme marié, père d'un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, qu'avait été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l'impact d'un tir de LBD (lanceur de balle de défense), conduisant le parquet à ouvrir début juillet une information judiciaire
Au total, cinq policiers avaient été placés en garde à vue mardi dans le cadre d'une information judiciaire pour "coups mortels avec arme". La garde à vue de deux d'entre eux avait été levée mardi dans la soirée par les magistrats instructeurs.
Au terme de gardes à vue de 48 heures, les magistrats instructeurs co-saisis ont notifié aux trois policiers restant "leur mise en examen du chef de violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner et leur placement sous contrôle judiciaire", a précisé le parquet de Marseille dans un communiqué.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, alors que le centre de Marseille était en proie à des dégradations et pillages, Mohamed Bendriss, 27 ans, avait perdu la vie après un malaise alors qu'il circulait à scooter.
Il est le seul mort recensé à ce jour en marge de cet épisode de violences urbaines qui s'était déclenché dans plusieurs villes de France et sur plusieurs jours à la suite du décès du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre fin juin.
C'est lors de l'autopsie du corps de cet homme marié, père d'un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, qu'avait été repérée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l'impact d'un tir de LBD (lanceur de balle de défense), conduisant le parquet à ouvrir début juillet une information judiciaire
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