L’Amazonie est au cœur d’un nouveau sommet politique en ce mois d’août pour tenter de juguler la catastrophe en cours. Pour la première fois depuis 2009, les pays membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) (Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela) seront réunis mardi et mercredi pour tenter de définir des objectifs communs permettant de sauver la plus grande forêt tropicale du monde. La France, la Norvège et l’Allemagne ont aussi été invitées.
La déforestation et le changement climatique constituent une double menace. «Au cours des quarante à cinquante dernières années, l’impact humain a affecté de plus en plus l’Amazonie, entraînant une perte forestière d’environ 17 %», notait une étude publiée en 2021 dans la revue Nature. La majorité des terres défrichées a été utilisée pour l’élevage, et dans une moindre mesure pour la culture du soja ou l’extraction de minerais. En septembre 2022, un rapport avertissait même qu’un quart de la forêt était désormais détruit. La faute notamment à l’ère Bolsonaro au Brésil, qui a fait grimper en flèche la déforestation. Ces six derniers mois, la tendance a enfin ralenti, grâce au retour de Lula au pouvoir. Le Président vise l’objectif ambitieux de zéro déforestation d’ici 2030 dans son pays. Car cette forêt est une zone stratégique de la planète.
Sans elle, l’humanité perdrait un puissant puits de carbone. A l’inverse d’un poumon, la forêt aspire le CO2 et produit de l’oxygène. L’Amazonie joue un «un rôle crucial dans le maintien de la stabilité climatique régionale et mondiale, stockant environ 150 à 200 milliards de tonnes de carbone dans ses sols et sa végétation [équivalent à au moins 550 milliards de tonnes de CO2, ndlr]», relevait un rapport de scientifiques internationaux en 2021.
Or la coupe rase altère la précieuse machine.
👉 L'intégralité du décryptage de Margaux Lacroux est à lire dans l'appli Libé
📷 @victormoriyama. @nytimes-REDUX-REA
La déforestation et le changement climatique constituent une double menace. «Au cours des quarante à cinquante dernières années, l’impact humain a affecté de plus en plus l’Amazonie, entraînant une perte forestière d’environ 17 %», notait une étude publiée en 2021 dans la revue Nature. La majorité des terres défrichées a été utilisée pour l’élevage, et dans une moindre mesure pour la culture du soja ou l’extraction de minerais. En septembre 2022, un rapport avertissait même qu’un quart de la forêt était désormais détruit. La faute notamment à l’ère Bolsonaro au Brésil, qui a fait grimper en flèche la déforestation. Ces six derniers mois, la tendance a enfin ralenti, grâce au retour de Lula au pouvoir. Le Président vise l’objectif ambitieux de zéro déforestation d’ici 2030 dans son pays. Car cette forêt est une zone stratégique de la planète.
Sans elle, l’humanité perdrait un puissant puits de carbone. A l’inverse d’un poumon, la forêt aspire le CO2 et produit de l’oxygène. L’Amazonie joue un «un rôle crucial dans le maintien de la stabilité climatique régionale et mondiale, stockant environ 150 à 200 milliards de tonnes de carbone dans ses sols et sa végétation [équivalent à au moins 550 milliards de tonnes de CO2, ndlr]», relevait un rapport de scientifiques internationaux en 2021.
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