On s’attendait à la voir débouler à vélo, elle est arrivée sur une trottinette électrique en libre-service.
Marie-Divine Kouamé (@marie_divine_) s’installe à la terrasse du bistrot parisien où l’on s’est donné rendez-vous début juin. Pour accompagner son cappuccino, elle aurait voulu «un cookie ou un bread», mais ça sera une part de marbré. On se serait vu un peu plus tard, elle ne se le serait pas permis : la cycliste stoppe le gluten précisément «six semaines avant les championnats du monde». Ils se déroulent du 3 au 13 août à Glasgow (Ecosse), et Marie-Divine Kouamé va tenter ce vendredi de conserver le maillot arc-en-ciel qu’elle a conquis un an plus tôt en 500 m sur piste. A tout juste 21 ans, la sprinteuse est l’une des potentielles médaillées françaises aux Jeux olympiques de Paris.
A un an de l’échéance, elle prend un air détaché et dit «désacraliser cette compétition». Elle tranche : «Moi, je marche au plaisir et à la sensation. Si j’y vais avec beaucoup de pression, je ne pense pas que ça le fera.» La sensation, c’est celle de se projeter à plus de 60 km/h sur une piste dont l’inclinaison flirte avec les 45° dans les virages. Le plaisir en découle, démultiplié en compétition.
🥇 A un an des JO, Libé publie une série de portraits avec les sportifs et organisateurs qui se préparent à mettre au monde cet événement du siècle.
✍️ Louis Moulin
📸 @zochauvet
A un an de l’échéance, elle prend un air détaché et dit «désacraliser cette compétition». Elle tranche : «Moi, je marche au plaisir et à la sensation. Si j’y vais avec beaucoup de pression, je ne pense pas que ça le fera.» La sensation, c’est celle de se projeter à plus de 60 km/h sur une piste dont l’inclinaison flirte avec les 45° dans les virages. Le plaisir en découle, démultiplié en compétition.
🥇 A un an des JO, Libé publie une série de portraits avec les sportifs et organisateurs qui se préparent à mettre au monde cet événement du siècle.
✍️ Louis Moulin
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