Cinq mois après les violents affrontements de Sainte-Soline, ils veulent former un "joyeux cortège" en direction de Paris: plusieurs centaines d'opposants aux bassines sont partis vendredi tout près de cette réserve controversée d'irrigation agricole pour un périple d'une semaine à vélo.
A Lezay, commune voisine de Sainte-Soline, quelque 700 "camarades pédaleurs et pédaleuses", selon l'organisation, et une vingtaine de tracteurs se sont rassemblés vendredi midi dans un champ au milieu d'ateliers de réparation de vélo ou d'une platine de disc-jockey, dans la touffeur du mois d'août.
Le cortège bigarré et bon enfant, avec cyclistes en chasubles fluo, vieux vélos ou tandems, calèches à chevaux et tracteurs décorés, s'est ébranlé vers 15h00 de Lezay pour sa première étape, jusqu'à Jazeneuil dans la Vienne, a constaté l'AFP.
"L'idée, c'est de faire une activité positive après ce qui s'est passé à Sainte-Soline (...), de dire qu'on est toujours là, qu'on est toujours contre ce projet de mégabassine", a déclaré à l'AFP Annick Huet, animatrice d'ateliers en écologie à Melle (Deux-Sèvres), vélo chargé d'un matelas en mousse et surmonté d'un fanion bleu "L'eau est un bien commun".
"C'est mieux que le Tour de France!", a lancé à la cantonnade l'une des participantes, avant qu'un autre lui réponde en écho: "C'est le Tour de l'avenir!"
A raison d'une cinquantaine de km par jour, le trajet prévu sillonne cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret) pour dénoncer "l'accaparement de l'eau" et son financement public, selon les organisateurs.
Il doit atteindre vendredi prochain Orléans, siège de l'Agence de l'eau Loire Bretagne, qui cofinance ce type de projet visant à stocker jusqu'à 6 millions de mètres cubes d'eau puisée dans les nappes en hiver dans de vastes cavités en plein air, afin d'irriguer les cultures en été quand les précipitations se raréfient.
📷 Yohan BONNET
✍️Jean DECOTTE
A Lezay, commune voisine de Sainte-Soline, quelque 700 "camarades pédaleurs et pédaleuses", selon l'organisation, et une vingtaine de tracteurs se sont rassemblés vendredi midi dans un champ au milieu d'ateliers de réparation de vélo ou d'une platine de disc-jockey, dans la touffeur du mois d'août.
Le cortège bigarré et bon enfant, avec cyclistes en chasubles fluo, vieux vélos ou tandems, calèches à chevaux et tracteurs décorés, s'est ébranlé vers 15h00 de Lezay pour sa première étape, jusqu'à Jazeneuil dans la Vienne, a constaté l'AFP.
"L'idée, c'est de faire une activité positive après ce qui s'est passé à Sainte-Soline (...), de dire qu'on est toujours là, qu'on est toujours contre ce projet de mégabassine", a déclaré à l'AFP Annick Huet, animatrice d'ateliers en écologie à Melle (Deux-Sèvres), vélo chargé d'un matelas en mousse et surmonté d'un fanion bleu "L'eau est un bien commun".
"C'est mieux que le Tour de France!", a lancé à la cantonnade l'une des participantes, avant qu'un autre lui réponde en écho: "C'est le Tour de l'avenir!"
A raison d'une cinquantaine de km par jour, le trajet prévu sillonne cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret) pour dénoncer "l'accaparement de l'eau" et son financement public, selon les organisateurs.
Il doit atteindre vendredi prochain Orléans, siège de l'Agence de l'eau Loire Bretagne, qui cofinance ce type de projet visant à stocker jusqu'à 6 millions de mètres cubes d'eau puisée dans les nappes en hiver dans de vastes cavités en plein air, afin d'irriguer les cultures en été quand les précipitations se raréfient.
📷 Yohan BONNET
✍️Jean DECOTTE
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