Quels que soient les jugements esthétiques portés sur ses tubes, Jean-Jacques Goldman a ses fans inconditionnels, qui considèrent qu’en toutes circonstances, sa musique «est bonne», et «ne triche pas». L’historien @ivan.jablonka est de ceux-là. Après des livres sur le féminicide (Laëtitia ou la fin des hommes), Jean Genet (les Vérités inavouables), ses grands-parents déportés à Auschwitz (Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus) ou le patriarcat à travers les âges (Des Hommes justes), le voici qui assume son admiration pour la star dans un essai qui sort cette fin de semaine au Seuil, tout simplement intitulé «Goldman». Il y tente, à travers le récit du parcours de l’artiste, une histoire des eighties françaises, grande décennie des trahisons, espoirs déçus et richesses inattendues pour la gauche, dont «JJG» aura incarné, pour le bonheur des uns et le désespoir des autres, nombre de contradictions. Au final, cette «biographie sociohistorique doublée d’une autobiographie collective», telle que la décrit son auteur, n’est ni l’un ni l’autre, mais une continuation logique, presque directe de ses ouvrages récents, hybridés entre l’autobiographie connivente et l’histoire de France à la première personne. Il en a présenté les grandes lignes et les discordances à @liberationfr, à son domicile parisien, au mois de juillet.
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📷 Éric Catarina
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