Une cheffe d’orchestre au sommet de la gloire perd pied lorsqu’elle est accusée de harcèlement. Avec #Tár, l’Américain Todd Field signe un film tendu et hanté, d’une maîtrise folle. À voir dès ce soir sur @canaplus !
C’est le récit d’une chute, celle de Lydia Tár (extraordinaire Cate Blanchett), cheffe d’orchestre d’un ensemble symphonique allemand. Le début la saisit au sommet de la gloire, dans un montage alterné virtuose d’une master class, où un (vrai) journaliste du New Yorker déroule son CV d’exception, et des préparatifs d’une photo destinée à illustrer la pochette de son prochain album.
Les scènes captivent par leur durée, les dialogues étourdissent, le recours au jargon musical risque la pédanterie, mais crée un effet de réel rare. Minutieusement, Todd Field dessine l’univers sur lequel règne sa talentueuse diva. Et puis la dégringolade, donc. Lydia, accusée de harcèlement sexuel après le suicide d’une ancienne protégée, voit tout le monde lui tourner le dos.
Avec Tár, #ToddField signe un grand film, complexe et obsédant. Une odyssée mentale passionnante car indécidable, dans laquelle d’impossibles bizarreries s’accumulent jusqu’à faire douter de ce que vit Lydia.
Retrouvez l’intégralité de notre critique signée Marie Sauvion sur Télérama.fr
Crédits 📷 : Florian Hoffmeister - Focus Features - Universal Pictures
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