mercredi 30 août 2023

Fumiko Maubert

 

La pâtissière japonaise Fumiko Maubert, installée à Blois, s’attache à déconstruire dans ses créations légères notre attachement au sucre et au gras. Son portrait est paru dans Libé, pour la série 50 nuances de femmes avec des personnalités nées, comme Libé, en 1973. 
Extrait :
Dans le village près de Kobe – «on n’a pas la même vision du mot “village”, dit en souriant son époux Anthony Maubert, c’est la 17e plus grande ville du Japon ! » – où elle est née il y a cinquante ans, la nourriture est, outre un moyen de subsistance, une façon de se soigner. Ses grands-parents pharmaciens y tenaient une officine : «La nourriture est d’abord un plaisir mais au Japon, guérir n’est pas seulement une question de médicaments mais d’alimentation. Mes grands-parents fabriquaient leurs propres médicaments personnalisés, et il arrivait qu’ils conseillent de se guérir par l’alimentation, pas forcément par de la chimie», raconte-t-elle.
Fillette, on l’envoie volontiers au marché arpenter les étals du boucher, du poissonnier, du maraîcher pour rapporter les mets qui composeront le repas familial. «On achetait le poisson entier, et on mangeait même la tête, les joues. Même la barbe des coquilles Saint-Jacques, on la consommait. En France par la suite, j’ai été choquée de voir le poissonnier jeter ces parties», se souvient-elle, évoquant aussi les tamayogaki, des omelettes japonaises très fines et aux assaisonnements variés pour ne pas lasser, comme le dashi, un mélange de bouillon de poisson et d’algues, assortis de légumes comme des épinards ou de poiscaille, que sa mère glissait dans son bento pour le déjeuner à l’école.

Le portrait complet est à lire dans l'app Libération

✍️ Kim Hullot-Guiot
📷 @camillemcouat


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