vendredi 1 novembre 2024

"Le pouvoir Algérien attend toujours plus de la France"

 

Alors qu’Alger célèbre le 1er novembre les 70 ans du début de la guerre d’Algérie, l’instrumentalisation de la mémoire n’a jamais été aussi importante, analyse l’ancien ambassadeur

«L’Algérie est sans doute le seul pays qui a deux fêtes nationales, le 1er novembre, qui commémore la "Toussaint rouge", le début de la guerre, et le 5 juillet, qui célèbre l’indépendance obtenue au référendum du 3 juillet 1962. L’Algérie célébrera demain les 70 ans du début de la guerre. On peut s’attendre, à la fois en raison de l’anniversaire mais aussi de la nouvelle crise entre Paris et Alger, amplifiée par la reconnaissance de la "marocanité" du Sahara occidental et la visite du président Macron à Rabat, à une célébration fastueuse où l’histoire sera mise à contribution. La question mémorielle concernant l’Algérie est une des plus difficiles : non seulement parce qu’elle marque en France, la "fin d’une époque", celle des "colonies", parce que les derniers survivants de l’Algérie française sont toujours vivants, parce qu’en France cette mémoire enfouie d’un temps révolu a été transmise aux générations suivantes, parce que l’Algérie s’invite dans nos débats politiques nationaux, parce qu’enfin, des deux côtés de la Méditerranée, c’est une lecture différente de l’histoire que l’on voit.»

#LeFigaro
Crédit : AFP

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