vendredi 1 novembre 2024

A Ferguson les illusions perdues de l'électorat noir américain

 

Depuis une décennie, le décès de Michael Brown Jr – un jeune garçon noir de 18 ans, suspecté d’un banal vol à l’étalage, abattu par Darren Wilson, un policier blanc – et les manifestations historiques qui ont suivi hantent Ferguson. Des fresques rappellent la mort violente du jeune homme. Dans ce coin du Missouri, les centaines de jours et de nuits passés à défiler dans les rues ont d’abord donné un nouvel élan à la mobilisation de la communauté noire et au mouvement national Black Lives Matter – né en 2013 aux États-Unis pour combattre le racisme après le meurtre de Trayvon Martin, un adolescent noir de 17 ans. La mobilisation a politisé plusieurs générations d’Afro-Américains, dont les plus jeunes soutiennent avec entrain la candidature de Kamala Harris face à Donald Trump pour la présidentielle du 5 novembre. Mais d’autres, déçus par Joe Biden et le Parti démocrate au pouvoir depuis quatre ans, pensent s’abstenir ou penchent vers le candidat républicain, aux saillies racistes pourtant régulières. À la veille d’une élection plus tendue et incertaine que jamais, les sondages ne permettent pas de trancher. Selon les chiffres du New York Times, publiés le 12 octobre, les électeurs noirs, historiquement démocrates, ne soutiennent plus le parti de Kamala Harris qu’à 78 %, contre 92 % en 2016. À Ferguson comme dans le reste du pays, ils semblent peu mobilisés. Retrouvez notre article en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.

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📷 @rashodtaylorphoto #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ @lucas_minisini

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