Il agit sur le levier de l’électricité pour faire baisser la tension. Sous le coup d’une motion de censure qui menace de le renverser avant la fin de l’année, Michel Barnier va finalement consentir un geste budgétaire à destination de Marine Le Pen. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal - sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge pour l’autre -, ce sont cette fois les exigences de Marine Le Pen que le premier ministre s’apprête à satisfaire.
«J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025, annonce le chef du gouvernement, dans un grand entretien au Figaro. Cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement». Reçue lundi à Matignon, dans le cadre des consultations menées cette semaine, la patronne des députés Rassemblement national avait particulièrement insisté sur cette revendication. Mais elle n’aurait pas été la seule à pousser en ce sens. «Que ce soit dans ma majorité ou les chefs de l’opposition que j’ai reçus : presque tous m’ont demandé d’évoluer», assure Michel Barnier.
Article dans #LeFigaro
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