Ils sont trentenaires, ou à peine, et séropositifs. Passé l’annonce, ils racontent l’après : les traitements, les rencontres, les amours, les enfants…
Alex, 26 ans, dans le marketing à Paris : «Il y a cinq ans, je contracte le VIH alors que je suis en échange à l’étranger pour mes études. Je pense tout de suite que c’est la fin. Dans les mœurs, le sida, c’est sale, dangereux, associé à la mort, etc. C’est la dégringolade. Je le dis tout de suite à mon compagnon, que j’ai rencontré là-bas et qui est aujourd’hui mon mari. Dans un premier temps, ça se passe mal, car il est persuadé d’avoir le virus lui aussi. Il est effondré, mais après une batterie de tests, il est bien séronégatif. Il décide de se battre avec moi, me suit en France et on remonte la pente ensemble. J’en parle à mes sœurs, mais je mets au moins deux ans à en parler à mes amis. C’est comme refaire un coming out. Une fois que je l’ai dit, je me sens hyper bien et soulagé. Quand le sujet vient en soirée, désormais, j’en discute librement. Je me rends surtout compte qu’on n’est pas assez informé. Depuis que j’en parle autour de moi, les gens se renseignent. On voit que je vis très bien et que je suis comme tout le monde.»➡️ D'autres témoignages à découvrir sur notre site
✍️ Florian Bardou
📸 Cyril Marcilhacy
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