Il a commencé sa carrière à la télévision en écrivant des sketchs pour Les Nuls sur Canal+, puis a imposé son art du scénario et de l’humour parodique avec ses deux “OSS 117”.
En 2010, Michel Hazanavicius connaît la gloire : “The Artist”, projet fou, muet et en noir et blanc, reçoit cinq Oscars, six Césars et le Prix d’interprétation masculine à Cannes pour Jean Dujardin.
À ce moment-là, ce descendant d’une famille d’origine lituanienne et polonaise aurait pu répondre aux sirènes de Hollywood, mais il choisit de passer au mélo de guerre avec “The Search” (2014), à propos du conflit en Tchétchénie, qui est un échec.
Il rebondit avec le stylisé et insolent “Le Redoutable” (2017) sur Jean-Luc Godard, puis présente, cinq ans après, en ouverture du Festival de Cannes, “Coupez !”, qui dissèque les entrailles d’un tournage de film gore.
Après tant d’éclectisme, dans le grave, un peu, dans le rire, beaucoup, il revient aujourd’hui à ses racines juives, mais à travers la distance éclairée du conte et du cinéma d’animation, dans “La Plus Précieuse des marchandises”, une fable délicate sur la déportation et les Justes, adaptée du livre de Jean-Claude Grumberg.
Entretien avec un réalisateur que rien ne passionne plus que le langage cinématographique.
🖊 @yannrabanier pour Télérama
📷 Cécile Mury et Guillemette Odicino
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
mercredi 20 novembre 2024
“La Plus Précieuse des marchandises” de Michel Hazanavicius
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