"La honte doit changer de camp": de Paris à Marseille, des milliers de personnes - beaucoup de femmes, mais aussi des hommes - ont défilé samedi pour réclamer un "sursaut" contre les violences faites aux femmes, sur fond d'onde de choc provoquée par le procès hors norme des viols de Mazan.
"Un métro toutes les deux minutes, un viol toutes les sept minutes", dénonce un panneau dans le défilé parisien parti de la gare du Nord vers Bastille.
"Il faut mettre en place très rapidement une loi sur le consentement. Ce n'est pas parce qu'on ne dit rien, qu'on est d'accord", plaide Marie-Claire Abiker, 78 ans, infirmière retraitée.
"C'est la première fois que je viens. On n'est jamais assez pour défendre les droits", commente Marguerite de Verdun 37 ans, agente photo, venue avec son fils de deux ans et demi : "C'est important que mon fils participe à l'évolution des pensées . Ça peut se faire dès le plus jeune âge" #AFP
📷 Stéphane DE SAKUTIN
@thibaudmoritz
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